Cerises et sourires: une soirée de bonne conversation et de confiture!

Cette semaine, j’ai aidé ma famille d’accueil à faire la confiture de cerises. Toutes les cerises ont été cultivées dans leur jardin, donc elles étaient non seulement du terroir, mais aussi fraîches de l’arbre.

  1. Tout d’abord, nous avons dénoyauté toutes les cerises et séparé les mauvaises (abîmées, trop mûres, pas assez mûres).
  2. Les deux tiers des cerises dénoyautées sont mis dans une grande casserole en cuivre (spécifique pour la confiture)*. 
  3. Nous avons ajouté 1.5kg de sucre et puis nous avons attendu environ une heure pour que le sucre fonde avec les fruits.
  4. Puis nous avons allumé le feu. Un sirop rouge et sucré se forme dans la casserole mais le processus de réduction prend quelques heures. 
  5. Quand c’est bien réduit, nous attendons que le mélange refroidisse puis nous le transférons dans des bocaux. Voilà la confiture de cerises! 

*Un tiers des cerises a été réservé à la création d’un gâteau français traditionnel, le clafoutis!

C’était une belle expérience à partager avec ma famille d’accueil, en faisant de la confiture de cerises, mais c’était aussi une expérience très familière. Pendant que nous étions assis autour de la table de la cuisine, partageant des histoires, des anecdotes, des conseils pour dénoyauter plus rapidement ou avec plus de précision, je me suis souvenu de toutes les fois où j’avais fait la même chose avec ma propre famille à la maison. J’ai passé de nombreuses soirées de mon enfance à préparer des légumes et des fruits pour des soupes, des marmelades et des hachis de fruits secs. J’ai été heureuse de reconnaître qu’il existait une sorte d’expérience internationale et universelle et j’ai eu la chance de découvrir l’équivalent français de la confiture de cerises faite maison. 

Cette soirée m’a également donné l’occasion de réfléchir à certaines des lectures que nous avons faites en classe. Je me suis souvenu d’une phrase en particulier, que j’ai pu retrouver dans La Gastronomie de Pascal Orly. Il a écrit sur comment la généralisation du travail féminin a mène à « la disparition, à terme mais rapide, de la cuisine de femme et, dans une large measure, de la cuisine familiale ». Parce qu’il passe rapidement à d’autres sujets, j’aurais aimé avoir l’occasion de lui demander ce qu’il entendait par là. Il parlait peut-être simplement de l’évolution des temps car, avec l’entrée des femmes dans le monde du travail, les repas familiaux sont peut-être devenus un peu plus collectifs. Cependant, je reconnais également que, dans mon expérience personnelle, ces soirées ont toujours été partagées par les femmes. Bien que je ne pense pas que la préparation des repas doit être désignée par le genre, j’ai toujours gardé le souvenir de rires, de musique et de bonnes conversations au cours de ces soirées. Je pense que c’est une belle chose que de pouvoir partager la préparation des repas ensemble, et je suis heureuse de faire partie de ces traditions aujourd’hui!

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