Cafés à Avignon

Cette semaine j’ai passé beaucoup de temps au café. J’achète un smoothie ou un thé et je fais mes devoirs même après que j’ai fini. Il y a toujours beaucoup de gens au café et c’est une douillet façon de travailler avec toutes les choses que je dois et un environnement social. Bourdieu a dit dans Distinction que, “Le café n’est pas un endroit où l’on va pour boire mais un lieu où l’on va pour boire en compagnie et où l’on peut instaurer des relations de familiarité for dées sur la mise en suspens des censures, des conventions et des convenances qui sont de mise dans les échanges entre étrangers”. Cette citation explique pourquoi j’adore les cafés. Comme bourdieu explique, il y n’a pas un “petit territoire séparé” comme un restaurant plus formel, mais un espace pour tout le monde de partout pour se rassembler. Les aliments disponibles sont décontractés, simples et réconfortants. Cela ajoute à l’expérience et donne l’impression qu’on est dans sa propre maison. Bien que les cuisiniers du café n’aient pas le « tour de main » des cuisiniers à domicile, dont parle Ferguson dans Cooking and Chefing, la nourriture est souvent ce dont on a besoin loin de chez soi. Rafraîchissant ou chaud selon la saison. 

Dans le poème « Les yeux des pauvres », Charles Baudelaire explique comment un café peut être comme une « spleen » ou un filtre dans la société pour les personnes qui ont un statut supérieur et inférieur. Quand il y a un café en plein air, il est possible de voir tous les différents types de personnes et il est facile de remarquer les différences de statut, mais les cafés semblent être moins un filtre aujourd’hui qu’à l’époque du poème en 1869, avec quelques options abordables.Une chose que je pensais êtais intéressante, était que beaucoup de gens achetaient les laits frappés après leur repas, pas juste les enfants et les adolescents, mais aussi les femmes et les hommes plus âgés. Cette situation m’a fait penser à l’idée de l’article « Le repas, un art français » par Anne Chemin, lorsqu’elle explique que souvent, “Lorsque nous proposons “gâteau au chocolat”, les Américains pensent “culpabilité”, les Français “anniversaire” ». Cela semblait être vrai dans le café car il est plus rare d’après mon expérience de voir des personnes plus âgées manger des sucreries après un repas aux États-Unis, peut-être à cause de la culpabilité. J’espère que cette idée de moins de culpabilité et de plus de plaisir dans la nourriture deviendra plus populaire aux États-Unis à l’avenir.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

css.php