Les repas partagés au crous

Pour les étudiants dans les familles d’accueil, les repas sont une bonne opportunité d’explorer la culture à table en France et parler avec des autres. Malheureusement, on n’a pas la même expérience dans les crous. Souvent, j’achète la nourriture la moins chère à Carrefour et puis je la cuisine et la mange toute seule. J’adore cuisiner et c’est agréable d’avoir du temps pour me reposer seule à la fin de la journée, alors je ne me plains pas. Cependant, en parlant avec les autres étudiants de crous, on a décidé de cuisiner et manger des repas ensemble. Quand on mange ensemble, je pense à toutes nos discussions de comment la socialisation est une partie importante dans les repas gastronomiques. J’aime cuisiner et manger seule, mais il est complètement différent de préparer un plat avec les autres. Même si je n’aime pas le repas autant que quelque chose que je fais à mon goût, je me sens fière des plats que je partage avec les autres. Pendant les dîners, on fait toujours le service français, qui est différente de ce que je fais chez moi. Ce n’est pas exactement comme j’ai imaginé le service français quand on l’a étudié. En lisant À la Table des Diplomats, j’ai acquis une compréhension du service français en tant que mécanisme politique. À crous, notre table est plus petite et on n’invite pas les diplomates. Les dîners ne créent pas les relations diplomatiques, mais on construit les amitiés. Quand toute la nourriture est sur la table, on n’a aucune raison de quitter la table. En résultat, tout le monde reste ensemble pendant des heures et on parle beaucoup. Nous ne sommes pas une famille (même pas une famille d’accueil), mais je pense aux idées d’Annie Ernaux et les repas avec la famille. Le but du repas est de se nourrir, mais quand on finit manger les choses dont je me souviens sont les temps avec mes amies. 

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