Les femmes écrivains, la culture de la cuisine, et Perla Servan-Schreiber

Cette semaine, avec le projet sur les livres de cuisine, j’ai recherche une cuisinière et écrivaine—Perla Servan-Schreiber. En cherchant un peu d’information sur sa vie et son travail, j’ai réfléchi sur l’idée d’être une écrivaine d’un livre de cuisine. Comme on l’a lu cette semaine, les livres de cuisine étaient/sont souvent écrits par des femmes. Je trouve ça intéressant parce que je pense qu’en même temps ça renforce et contredit le rôle traditionnel des femmes. Les livres de cuisine sont souvent des recettes simples, parce que la haute cuisine n’est pas normalement faite maison. Alors, les femmes enregistrent la cuisine de leurs mères et grand-mères pour que les autres puissent manger ces plats de comforts. Cette action renforce les types de cuisine qui sont les plus accessibles aux femmes, mais aussi ce travail ouvert aux opportunités pour avancer leurs carrières.

Les livres de cuisine étaient/sont une manière importante de gagner la reconnaissance pour la cuisine et les nouvelles recettes. Si les livres de cuisine sont écrits par des femmes, c’est les femmes qui créent l’histoire enregistrée de la gastronomie française. Je pense que c’est tellement intéressant comment les femmes avaient ce pouvoir à définir et influencer la culture officielle de la France au même temps qu’elles n’étaient pas respecté dans l’effectif comme les cuisiniers. Je pensais que tout cela était important à considérer en considérant le monde de la cuisine moderne—le monde dans lequel Perla Servan-Schreiber travaille. En lisant son livre, Les 30 recettes d’été, j’ai remarqué comment la plupart des recettes reflétaient la culture et l’enfance de Perla Servan-Schreiber. J’imagine qu’il y a des recettes de sa famille dans ce livre, mais elles ne sont pas les recettes traditionnelles des mères françaises. Bien que ce livre inclue les recettes simples et réconfortantes, Perla Servan-Schreiber elle subvertit le rôle traditionnel des femmes françaises à maintenir la cuisine française par inclure les recettes de sa culture—les recettes marocaines—et des recettes de ses voyages.

«déguster» ou «goûter» ?

Quand on parle de la cuisine, il y a beaucoup d’adjectifs qui me manquent, mais au début de ce cours je me suis rendue compte que je ne comprends pas bien tous les verbes que j’entend utiliser pour décrire l’acte de manger. Par exemple, je connaissais le mot «goûter» mais j’ai aussi entendu le mot «déguster», et je ne connaissais pas la différence, alors pour ce poste j’ai décidé d’explorer les définitions de ces mots pour comprendre pourquoi ces synonymes existent et comment ils sont différents.

déguster –
1. Goûter en connaisseur une boisson, un aliment, pour en discerner les caractères et en apprécier la qualité
2. Savourer pleinement un aliment, une boisson

goûter –
1. Percevoir la saveur de quelque chose en exerçant le sens du goût. Apprécier, vérifier la saveur, la qualité d’un aliment, d’une boisson, en mettant dans la bouche une petite quantité de cet aliment, de cette boisson
2. Trouver agréable, savourer ; jouir de

Les définitions viennent du Dictionnaire de l’Académie Française.

Tous les deux viennent du mot latin degustare, alors je comprends pourquoi j’étais déroutante par les similarités de ces mots. Il y a des situations ou les deux mots sont interchangeables, mais il existe aussi des situations spécifiques ou on ne peut pas échanger ces verbes.

Quand on est en train de cuisiner une sauce et qu’on veut savoir s’il y a assez de sel dans la sauce, on la goûte. Pour décrire cet action de vérifier le goût de quelque chose, on ne peut pas utiliser le mot «déguster».

Quand un sommelier bois un nouveau vin pour la première fois et qu’il le juge, il le déguste. On peut utiliser le mot «goûter» pour expliquer une situation ou des gens mangent de la nourriture et la critique, mais pour les spécialistes on utilisera le mot «déguster».

En général, quand on utilise le mot «déguster» au lieu du mot «goûter», on distingue une acte d’analyser la nourriture ou boisson. On goûte pour vérifier le goût et découvrir notre goût, mais on déguste pour savourer.

Les repas partagés au crous

Pour les étudiants dans les familles d’accueil, les repas sont une bonne opportunité d’explorer la culture à table en France et parler avec des autres. Malheureusement, on n’a pas la même expérience dans les crous. Souvent, j’achète la nourriture la moins chère à Carrefour et puis je la cuisine et la mange toute seule. J’adore cuisiner et c’est agréable d’avoir du temps pour me reposer seule à la fin de la journée, alors je ne me plains pas. Cependant, en parlant avec les autres étudiants de crous, on a décidé de cuisiner et manger des repas ensemble. Quand on mange ensemble, je pense à toutes nos discussions de comment la socialisation est une partie importante dans les repas gastronomiques. J’aime cuisiner et manger seule, mais il est complètement différent de préparer un plat avec les autres. Même si je n’aime pas le repas autant que quelque chose que je fais à mon goût, je me sens fière des plats que je partage avec les autres. Pendant les dîners, on fait toujours le service français, qui est différente de ce que je fais chez moi. Ce n’est pas exactement comme j’ai imaginé le service français quand on l’a étudié. En lisant À la Table des Diplomats, j’ai acquis une compréhension du service français en tant que mécanisme politique. À crous, notre table est plus petite et on n’invite pas les diplomates. Les dîners ne créent pas les relations diplomatiques, mais on construit les amitiés. Quand toute la nourriture est sur la table, on n’a aucune raison de quitter la table. En résultat, tout le monde reste ensemble pendant des heures et on parle beaucoup. Nous ne sommes pas une famille (même pas une famille d’accueil), mais je pense aux idées d’Annie Ernaux et les repas avec la famille. Le but du repas est de se nourrir, mais quand on finit manger les choses dont je me souviens sont les temps avec mes amies. 

Une Exploration du livre Vieilles Recettes de Cuisine Provençale

Quand nous sommes allés à la Bibliothèque Ceccano, j’avais l’opportunité de chercher les recettes provençales, quelque chose que je voulais faire pour mieux comprendre la région. J’ai lu Vieilles Recettes de Cuisine Provençale. En lisant ce livre, j’ai trouvé beaucoup de choses intéressantes. Une chose qui m’a surpris, était l’intention du livre. Au début du livre, il y avait une explication que les recettes n’auraient pas d’instructions claires parce que les recettes seraient dans la manière dont les mères donnent les recettes à leurs filles. Ce livre est une documentation officielle de la cuisine provençale, mais il maintient toujours le style rustique et personnel de cette cuisine. Je pensais que cette introduction a bien établi comment la culture provençale est importante dans ce livre est dans la cuisine provençale en général, mais ça m’a aussi fait réfléchir au but du livre. S’il n’y a pas les instructions claires dans le livre, peut-être ces recettes sont plus pour noter la cuisine provençale au lieu de l’enseigner.

Une autre chose qui m’interessait est la façon dont le livre a été formaté. Chaque page est écrite en français et provençal. Ce choix est intéressant quand on considère le public visé par le livre. Avec la modernisation, le nombre de personnes qui comprennent le provençal, même en Provence, mais l’utilisation de la langue française a rendu ces recettes accessibles à toute personne sachant lire le français. En lisant les œuvres par écrivains comme Pampille, nous avons commencé à comprendre la complexité de manger les plats en dehors de leur lieu d’origine, alors je suis curieuse si l’utilisation de la langue française était prévue de rendre ces recettes accessibles à toute la France. Toutes ces questions m’intéressent beaucoup parce que je ne pense pas à ces complexités dans un contexte américain. Aux États-Unis, je ne pense pas que les livres de recettes soient souvent des documentations de la culture, mais la cuisine est une si grande partie de la culture française (et provençale) qu’il est difficile de ne pas considérer les implications culturelles de chaque œuvre qui concerne la cuisine française.

Faire les courses aux États-Unis et à Avignon

À Bryn Mawr, je ne fait pas les courses souvent parce que je mange à la cafétéria. Bien que j’aime cuisiner, je suis contente de manger sans faire les cours parce que la nourriture est toujours chère. Mes nourritures preferes sont le pain et le fromage, alors j’étais content de trouver que ces choses sont moins chères ici. Pour trouver le bon pain frais aux États-Unis, il faut aller à la boulangerie. A Avignon, il y a du pain frais a Carrefour chaque jour et à la boulangerie et les deux options sont abordables. Pour le fromage, j’adore le chevre. Chez moi, le chevre est une friandise, mais je l’ai trouvé ici pour la moitié du prix américain. Le pain et le fromage sont des éléments importants des repas français, alors ils sont beaucoup plus abordables ici qu’aux États-Unis et cela fonctionne bien pour moi, une étudiante qui aimerait manger beaucoup de pain sans trop payer. Il y a d’autres différences culturelles à l’épicerie que je n’apprécie pas, comme il y a moins de places pour le paiement en libre-service et les boissons sont en plus petites portions, mais j’apprécie comment la culture française m’aide à acheter du fromage et du pain.

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