Écolières de guerre

En étudiant les affiches faites par les écolières pendant la guerre, je me suis aperçue que je n’ai pas vraiment compris le contexte de cette décision gouvernementale française. Évidemment, j’ai compris qu’il y avait plus des femmes que les hommes en France pendant cette époque à cause de la lutte obligatoire dans la Seconde guerre mondiale, mais j’avais toujours des questions : pourquoi des écolières ? Pourquoi des affiches qui traitaient du rationnement ? Heureusement, après être allée au musée de la Seconde guerre mondiale, j’ai appris ce contexte et aussi j’ai vu un de ces affiches, ce qui était une occasion génial ! 

Une idée fausse que j’avais du rationnement pendant cette époque était que chaque personne ou chaque famille était garantie une quantité de nourriture limitée mais gratuite pendant la guerre. Cela n’était pas le cas, pourtant, et en réalité il y avait des quantités limités mais celles-ci coutait assez chères, donc même si on avait le droit de les achéter, parfois on n’avait pas assez d’argent pour faire cet achat. Des personnes étaient alors parfois poussées d’aller au marché noir pour achéter de la nourriture. L’augmentation de nombre des personnes qui font leurs achats au marché noir n’est ni bonne pour l’économié ni bonne pour l’envoie des provisions aux efforts de guerre.

Maintenant, on bien comprend le contexte de la choix des filles pour créer les affiches de promouvoir le rationnement. Même si ces filles étaient introduites aux réalités du monde à cause de la guerre, il y une association entre les filles et l’innocence; j’imagine que les personnes toujours fassent cette association, même pendant la guerre, pour tenir l’espoir des plus jeunes générations et leur avenir. Il y a une possibilité, à mon avis, que le gouvernement français a voulu créer cette association pour que à la fois les personnes aillent moins souvent au marché noir car ils se sentiront coupable de ne pas avoir écouté aux filles innocentes et aussi les personnes soient plus contentes avec le rationnement et l’associent avec l’avenir des filles pour qu’ils ne luttent pas contre le gouvernement Vichy, un gouvernement qui s’imposait. 

J’avait tellement de la chance d’avoir l’occasion de voir ces affiches au musée, et je vais continuer à réfléchir sur les croyances des filles et les choix du gouvernement français. 

La France : Un pays pour les végétariens ?

En me préparant pour mon voyage en France, j’avais un grand souci : comment mangerai-je, comme végétarienne, dans un pays si associé à la viande. Même avant d’avoir pris ce cours traitant de la gastronomie française, j’ai compris le sentiment national général qui met en relief l’importance de la viande, comme le vin, au repas français et donc à la culture française. Ce grand rôle de la viande est renforcé par la proclamation de certains du gauche, le côté politique souvent connu, au moins dans d’autre pays, pour soutenir la nourriture et l’agriculture avec moins de viande pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, malgré cette position traditionnelle, la grande influence de la viande en France est soulignée par la déclaration du candidat communiste dans l’élection présidentielle, disant que la gastronomie française est construite d’ « un bon vin, une bonne viande, un bon fromage. » De plus, par rapport à la sociologie de la construction de la nationalité française, R. Barthes a mis l’accent sur le fait que la viande, dans l’esprit français, représente la fortitude, le sang partagé de la fraternité, et plus.

Je ne m’inquiétais pas trop, pourtant, car les idées des philosophes, des sociologues, et des politiciens ne représentent pas le point de vue du milieu de la population. Malgré cette idée, pourtant, aujourd’hui je pense (j’espère) que je puisse faire la déclaration que la France est un pays dans lequel, en réalité, la viande joue un rôle très important. La plupart du temps, ma famille d’accueil ne cuisine que la nourriture végétarienne, mais récemment ils m’ont dit que cela n’était pas leur habitude jusqu’au moment où je suis arrivée. En outre, quand je vais dans des cafés locaux, indépendants, ou petits, c’est très difficile de trouver un sandwich sans viande. Quand il y a l’option végétarienne, celle-là est souvent un manque de viande plutôt qu’une protéine alternative. Évidemment, il n’est pas impossible de vivre en France (ou à Avignon) si on ne mange pas de viande, mais j’ai noté cette difficulté en essayant de trouver des choses à manger l’après-midi.

Je dois souligner, pourtant, que je ne mange pas aux restaurants grands et chers qui ont peut-être plus d’options car c’est plus économique d’acheter des sandwichs et d’autres choses similaires aux magasins plus petits, donc il est tout à fait possible qu’où je cherche pour la nourriture influence mon point de vue de la situation végétarienne à Avignon. Je mange très bien ici, donc je ne peux pas trop me plaindre !

Terroir

Définition : Ensemble des terres d’une même région fournissant un produit agricole caractéristique 

Étymologie : Vient du mot « territoire » du latin populaire « terratorium » du latin classique « territorium » du « terra » (terre)

Synonymes : étymologie, contrée, origine, pays, région, sol, terrain

Quand on a discuté ensemble des principes du terroir, j’ai bien compris l’idée : en ayant un produit, on trouve une grande importance à la fois dans il est fait et comment il est fait (en accordance avec son histoire et ses habitudes de production). Avant d’avoir cette leçon, je n’ai pas compris, par exemple, la différence entre champagne et prosecco, et la raison pour laquelle les personnes avaient une réaction assez forte et négative quand on les mélange. Pourtant, après la leçon, je me suis demandée dans quelle mesure cette idée fait partie de la vie quotidienne des Français (en général, bien sûr).

Après avoir réfléchi, je me suis mise à rendre compte de tous les exemples de comment je vois l’idée du terroir dans ma vie ici à Avignon. D’abord, j’ai pensé du fait que ma mère d’accueil sait d’où vient chaque produit avec lequel elle cuisine, et aussi souvent l’histoire du produit par rapport à l’histoire de Provence. De plus, j’ai une souvenir de ma mère d’accueil étant frustrée avec la qualité des fraises au marché, disant que les orages de quelques jours d’avant ont compliqué la production et la vente des fraises, suggérant qu’elle est très familière avec où les fraises du Provence poussent et comment elles sont produites. En pensant de plus en plus à ce marché, j’ai voulu vérifier son nom, et voilà : Terroirs en fête ! Chaque produit vendu là était de la région, et les vendeurs étaient prêts à discuter l’information sur leurs produits et leurs origines, les questions qui étaient fréquemment posées. 

En outre, je pense aussi à la fête du village de Saze, une petite ville à l’extérieur d’Avignon qui est beaucoup peuplée (si on peut appeler une ville de moins de 10 000 habitants beaucoup peuplée) par ceux qui possèdent ou travaillent aux champs de raisins et créent du vin. Au festival, on ne buvait que du vin local, et les habitants de la ville (qui tous se connaissaient) savaient quel type de vin ils buvaient, d’où il venait, et quelle famille ou personne l’a créé. De plus, tout le monde mangeait et buvait ensemble aux tables longues, parlant avec plusieurs personnes et ne s’isolait pas. Je pense à Bourdieu et ses commentaires sur comment les cafés (où on boit, presque comme un festival où tout le monde est en train de boire du vin) sont moins pour boire et plus pour se parler et se connaître. 

Je suis impressionnée par la connaissance générale des Français d’où dans leur région leurs produits viennent, et maintenant je comprends l’importance de faire attention à ce fait. 

Grimod de la Reynière et La Révolution

Quand j’ai trouvé le livre Écrits gastronomique de Grimod de la Reynière à la bibliothèque, je me suis mise à lire ces textes du XIXe siècle que j’ai étudiés d’une manière beaucoup plus générale pour ma présentation. Au premier regard, j’étais surprise car dans mes recherches j’ai trouvé que M. de la Reynière n’est pas une personne historique connue par les Français en générale, donc je n’ai pas attendu ses œuvres de faire partie de la collection à la bibliothèque. 

Ce livre, publié en 1978, se divise en trois parties: la première traite de la biographie de de la Reynière (ayant beaucoup plus d’information sur sa vie que ce qui est disponible en ligne), la deuxième est son Almanach des gourmands (1803), et la troisième et son Manuel des amphitryons (1808). Ces œuvres mettent en relief comment, quand, quoi, où, et pourquoi manger. Après avoir déjà lu une partie de l’Almanach, j’ai décidé de me focaliser sur le préface du Manuel, plus précisément en faisant une lecture proche d’une partie qui discute de la Révolution (de 1789). Dans quelques paragraphes, il souligne le grand rôle de la Révolution en aidant à créer la gastronomie. D’abord, il décrit la famine dans le pays avant la Révolution, et comment il n’y a que peu de personnes qui avaient accès aux ressources alimentaires; de plus, il renforce l’idée que l’augmentation de la nourriture crée de plus en plus de l’art, particulièrement de l’art culinaire. Son idée principale, pourtant, est que la Révolution a sauvé les vies des personnes qui sont devenues après les cuisiniers.

Autant que j’étais surprise d’avoir vu les œuvres de de la Reynière, j’étais beaucoup plus étonnée du niveau de franchise dans son écriture. Même s’il était connu pour questionner le statu quo, il faisait partie d’une famille riche avec des origines de noblesse, les personnes qui étaient ciblées et tuées pendant et après la Révolution. En outre, on a discuté en classe comment les personnes qui avaient le plus d’accès aux livres gastronomiques – comme ceux de de la Reynière – étaient principalement les personnes riches. En pensant à ce contexte historique, je me demande si ce texte était vu par le lecteur général d’être radical, ou si après la Révolution, plusieurs personnes avaient cet avis. De plus, je me demande si la réaction générale était positive ou négative. 

Malgré ces questions, je suis contente d’avoir vu cette œuvre comme partie du patrimoine gastronomique français. 

Le dîner américain vs français

Je viens d’une famille américaine du nord-est du pays qui dîne d’une manière très particulière. On mange ensemble, vers 18h30, chaque nuit. De plus, on mange assez rapidement, car mes parents ont des rendez-vous et moi et ma soeur font partie des groupes qui se rencontrent les soirs. 

Après avoir habité pendant une semaine avec une famille d’accueil française, je peux voir les différences assez impressionnantes entre le repas américain et celui qui est français. Ma sœur d’accueil, qui a à peu près mon âge, a vécu l’année dernière aux États-Unis, ce qui nous permet de faire des comparaisons entre les deux cultures gourmandes. 

J’ai envie de parler des différences entre le prix, la préparation, les contenus, la longueur, et l’endroit du repas américain et français. Bien sûr, avant de venir en France j’ai compris que la France est un pays qui met en valeur la cuisine et qui a une histoire gastronomique beaucoup plus formelle et connue que celle des États-Unis. Aujourd’hui, pourtant, je comprends les détails du dîner typique français – au moins, chez ma famille d’accueil – ce que je trouve intéressants. 

Le prix de la nourriture ici était une des premières choses qui m’ont frappé de la nourriture française. En étant dans la région sud du pays, la viande, le poisson, les légumes, et les fruits frais sont disponible plus ou moins toute l’année (bien sûr, des certaines saisons sont meilleure pour chaque type), et, à cause de la proximité des fermes où ils se trouvent, la nourriture est à la fois bonne pour l’environnement et pas chère ! De plus, les repas produits en utilisant des achats des marchés locaux ne sont pas les seules choses qui sont à bas prix : par exemple, une pizza assez grande et bien cuisinée n’a coûté que six euros ! Ce prix ne serait jamais trouvé pour aucune pizza aux États-Unis !

En outre, la préparation des plats en France est beaucoup plus formelle. En général, on attend que le plat soit préparé juste avant qu’on mange, pour que ce soit bien frais et chaud. L’habitude américaine de parfois servir la nourriture froide – ça veut dire pas préparé juste avant qu’on mange – est vue en étant bizarre dans ma famille d’accueil. 

En venant d’une famille végétarienne, je m’habitue à ne manger que de la viande. Pas le cas en France ! J’ai de la chance d’avoir l’occasion de vivre avec une famille qui prépare les repas végétariens pour moi, mais même en essayant de trouver un restaurant où je peux prendre le déjeuner à Avignon, j’ai des difficultés en trouvant des options végétariennes. Mais, malgré ce défi, la nourriture ici a un goût très frais : j’apprécie de ne pas me sentir mal après avoir mangé ! On en voit aussi l’importance de manger de la nourriture à la fois qui vient de la région locale et aussi qui s’accorde avec l’histoire culinaire (apparement l’huile d’olive du sud était mal vue par des Parisiens jusqu’au moment ou la Méditerranée est devenue à la mode !)

Comme déjà discuté en classe, les dîners français sont assez longs et avec tous qui habitent ensemble. On peut (et doit) manger lentement et apprécier les goûts, quelque chose à laquelle je suis toujours en train de m’habituer car chez moi, on mange assez rapidement. En tout cas, je préfère cette manière de dîner française. 

Finalement, j’apprécie le désir des beaucoup de Français de manger dehors. Ici, on voit partout les terrasses, ce que j’aime bien ! On peut à la fois apprécier le repas et la beauté d’où on se trouve. 

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