Sur les livres de recettes

Cette semaine, on s’est focalisé sur les livres de recettes. Les présentations en cours m’ont beaucoup intéressé parce qu’elles ont réussi à montrer comment la cuisine française est affectée par les cultures des autres pays. Dans le livre avec 30 recettes de soupe, chaque plats viennent d’une partie différente du monde comme la Libye, l’Algérie, et l’Italie par exemple. Celui sur les pâtes illustre comment plusieurs des gens de France s’associent avec l’identité culturelle de ce pays à côté. Dans le livre que j’ai lu avec Aicha, il y avait beaucoup de pizzas qui montraient aussi l’influence d’Italie. On a vu l’influence du Japon avec la sauce soya dans nôtre lecture, et « ramen » dans celle de Jean et Alexandra. À cause de tout cela, on peut voir que les étrangers jouent un grand rôle aussi en ce qu’on considère la gastronomie française.

Cet exercice de lecture m’aidait à déconstruire un récit que j’avais dans ma tête en pensant à la cuisine française. Dans les romans qu’on a lu et les films qu’on a regardé, plusieurs personnages de la classe populaire ont dépensé tout leur argent qu’ils ont gagné pour créer des grands festins. On a aussi vu comment la classe bourgeoise en ancien régime avait plus de choix alimentaires grâce aux moyens financiers de les soutenir. À cause de tout cela, j’ai pensé que la cuisine française coûte beaucoup d’argent. Mais ce n’était pas exactement le cas. J’ai associé les grands festins avec la nourriture quotidienne, mais ce n’est que pour les fêtes ou d’autres grandes occasions. En central, on peut cuisiner un plat français avec des aliments faciles à trouver et pas vraiment chers. On peut aussi dîner au restaurant sans dépenser trop d’argent. Donc, la cuisine française est vraiment plus accessible que j’ai pensé.

Cafés à Avignon

Cette semaine j’ai passé beaucoup de temps au café. J’achète un smoothie ou un thé et je fais mes devoirs même après que j’ai fini. Il y a toujours beaucoup de gens au café et c’est une douillet façon de travailler avec toutes les choses que je dois et un environnement social. Bourdieu a dit dans Distinction que, “Le café n’est pas un endroit où l’on va pour boire mais un lieu où l’on va pour boire en compagnie et où l’on peut instaurer des relations de familiarité for dées sur la mise en suspens des censures, des conventions et des convenances qui sont de mise dans les échanges entre étrangers”. Cette citation explique pourquoi j’adore les cafés. Comme bourdieu explique, il y n’a pas un “petit territoire séparé” comme un restaurant plus formel, mais un espace pour tout le monde de partout pour se rassembler. Les aliments disponibles sont décontractés, simples et réconfortants. Cela ajoute à l’expérience et donne l’impression qu’on est dans sa propre maison. Bien que les cuisiniers du café n’aient pas le « tour de main » des cuisiniers à domicile, dont parle Ferguson dans Cooking and Chefing, la nourriture est souvent ce dont on a besoin loin de chez soi. Rafraîchissant ou chaud selon la saison. 

Dans le poème « Les yeux des pauvres », Charles Baudelaire explique comment un café peut être comme une « spleen » ou un filtre dans la société pour les personnes qui ont un statut supérieur et inférieur. Quand il y a un café en plein air, il est possible de voir tous les différents types de personnes et il est facile de remarquer les différences de statut, mais les cafés semblent être moins un filtre aujourd’hui qu’à l’époque du poème en 1869, avec quelques options abordables.Une chose que je pensais êtais intéressante, était que beaucoup de gens achetaient les laits frappés après leur repas, pas juste les enfants et les adolescents, mais aussi les femmes et les hommes plus âgés. Cette situation m’a fait penser à l’idée de l’article « Le repas, un art français » par Anne Chemin, lorsqu’elle explique que souvent, “Lorsque nous proposons “gâteau au chocolat”, les Américains pensent “culpabilité”, les Français “anniversaire” ». Cela semblait être vrai dans le café car il est plus rare d’après mon expérience de voir des personnes plus âgées manger des sucreries après un repas aux États-Unis, peut-être à cause de la culpabilité. J’espère que cette idée de moins de culpabilité et de plus de plaisir dans la nourriture deviendra plus populaire aux États-Unis à l’avenir.

Shabbat à la française

Le « repas gastronomique des Français » ne fait pas partie de ma vie quotidienne à Avignon. Comme j’habite en Crous, je prends la plupart de mes dîners seule pendant que je fais la lecture pour mes cours, écoute à un podcast, ou parle avec mes parents. Anne Chemin peut dire ce qu’elle veut concernant les Américain.e.s qui ne mangent pas avec des convives, mais j’aime le dîner comme un moment de liberté et de repos – mon groupe d’amies ne me manque pas, car je prends le déjeuner avec elles presque chaque jour. La situation est à peu près la même quand je suis à Bryn Mawr. Mais, ici à Avignon, comme à Bryn Mawr, chaque semaine, il y a un grand dîner qui a lieu lentement et avec plus de personnes : celui du vendredi soir. Je suis juive, et le dîner avec lequel on commence le Shabbat est, pendant la plupart des semaines, un moment pour moi de prendre soin de moi-même et de ma communauté, de réfléchir, et de profiter du soutien des autres (ce qui est toujours nécessaire dans ma vie d’étudiante, car l’accent toujours mis sur le succès académique me rend parfois un peu seule). Pendant l’année scolaire, j’ai tendance à passer ce moment à Hillel en assistant à un office, et puis en prenant un repas qui peut durer jusqu’à assez tard le soir.

J’ai une amie dans ce programme qui reste avec une famille d’accueil juive, et il y a quelques semaines, elle m’a invitée à rejoindre cette famille pour le dîner de Shabbat. Après ce soir-là, on m’a donnée un « abonnement à Shabbat », et donc je suis allez chez eux chaque semaine pour les repas merveilleux. Ce soir sera mon dernier Shabbat, car je quitte Avignon pendant l’après-midi du vendredi prochain, donc j’aimerais utiliser ma réflexion de cette semaine pour décrire comment cette tradition familière me semble transformée « à la française », et aussi comme la tradition française se transforme « à la juive ».

Une partie très importante de cette cuisine unique (je ne sais pas si cela peut être considérée comme quelque chose de « hybride », car il me semble que la cuisine juive est toujours hybride, comme les traditions de chaque population d’une diaspora) est les règles de kashrut, qui déterminent quels aliments sont kasher et donc permis pour les personnes juives. Le « repas gastronomique des Français » a presque certainement un plat qui inclut de la viande, et le fromage est vu, avec le dessert, comme partie de l’étape du repas qui vient après le plat mais avant le digestif et le café. Chez les Juifs qui suivent les règles de kashrut, un repas avec de la viande et des produits laitiers est interdit. Il y a même beaucoup de familles juives (comme celle avec laquelle j’ai l’habitude de diner) qui utilisent des vaisselles différentes pour les repas « viande » et les repas « lait ». Donc, si c’est un jour « viande », on ne peut pas avoir du fromage à la fin du dîner, et il faut aussi éviter les desserts avec des produits laitiers. Si on utilise le fromage dans le repas, il est nécessaire que tout le monde soit végétarien pour la soirée. Le dîner de Shabbat en France (selon mon expérience limitée) suit alors la modèle de la gastronomie française, mais certaines modifications sont exigées. D’habitude, le repas commence avec les prières sur le vin et le pain, suivies directement d’un apéritif (dont on mange du pain et boit du vin, mais il y a aussi des olives, des noix, et quelques autres petites choses), puis l’entrée (de la salade), le plat, et le dessert. Il est tellement intéressant de voir comment le Shabbat devient français, mais comment il reste toujours un droit et un devoir des Juifs.ves autour du monde. Ces dîners ont été de vrais temps forts pendant mon séjour, et ils me manqueront beaucoup.

Shabbat Shalom, et bon week-end à tous !

La France : Un pays pour les végétariens ?

En me préparant pour mon voyage en France, j’avais un grand souci : comment mangerai-je, comme végétarienne, dans un pays si associé à la viande. Même avant d’avoir pris ce cours traitant de la gastronomie française, j’ai compris le sentiment national général qui met en relief l’importance de la viande, comme le vin, au repas français et donc à la culture française. Ce grand rôle de la viande est renforcé par la proclamation de certains du gauche, le côté politique souvent connu, au moins dans d’autre pays, pour soutenir la nourriture et l’agriculture avec moins de viande pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, malgré cette position traditionnelle, la grande influence de la viande en France est soulignée par la déclaration du candidat communiste dans l’élection présidentielle, disant que la gastronomie française est construite d’ « un bon vin, une bonne viande, un bon fromage. » De plus, par rapport à la sociologie de la construction de la nationalité française, R. Barthes a mis l’accent sur le fait que la viande, dans l’esprit français, représente la fortitude, le sang partagé de la fraternité, et plus.

Je ne m’inquiétais pas trop, pourtant, car les idées des philosophes, des sociologues, et des politiciens ne représentent pas le point de vue du milieu de la population. Malgré cette idée, pourtant, aujourd’hui je pense (j’espère) que je puisse faire la déclaration que la France est un pays dans lequel, en réalité, la viande joue un rôle très important. La plupart du temps, ma famille d’accueil ne cuisine que la nourriture végétarienne, mais récemment ils m’ont dit que cela n’était pas leur habitude jusqu’au moment où je suis arrivée. En outre, quand je vais dans des cafés locaux, indépendants, ou petits, c’est très difficile de trouver un sandwich sans viande. Quand il y a l’option végétarienne, celle-là est souvent un manque de viande plutôt qu’une protéine alternative. Évidemment, il n’est pas impossible de vivre en France (ou à Avignon) si on ne mange pas de viande, mais j’ai noté cette difficulté en essayant de trouver des choses à manger l’après-midi.

Je dois souligner, pourtant, que je ne mange pas aux restaurants grands et chers qui ont peut-être plus d’options car c’est plus économique d’acheter des sandwichs et d’autres choses similaires aux magasins plus petits, donc il est tout à fait possible qu’où je cherche pour la nourriture influence mon point de vue de la situation végétarienne à Avignon. Je mange très bien ici, donc je ne peux pas trop me plaindre !

Ensemble: La nourriture et la connection humaine

Dans les extraits du livre Les Années d’Annie Ernaux, le narrateur révèle qu’ « on se demandait ce qui nous liait, ni le sang, ni les gènes, seulement le présent de milliers de jours ensemble, des paroles et des gestes, des nourritures, des trajets en voiture, des quantités d’expériences commune…. » (200) Ainsi, le narrateur explique que l’attachement entre les adultes, les enfants, et leurs ami(e)s n’est pas le résultat d’un lien génétique mais plutôt des expériences partagées comme celles des trajets et du temps qu’ils passent à table. Cette citation est importante car Ernaux répond à une question fondamentale de l’humanité: qu’est-ce qui fait que les gens se sentent plus attachés à certaines personnes qu’à d’autres? L’évocation de la nourriture comme un aspect plus important que le sang et les gènes souligne son importance (elle est souvent oubliée!) Ainsi, on pourrait dire que la nourriture est une sorte de culture partagée (une culture = des idées, des coutumes et des comportements sociaux d’un peuple ou d’une société) qui nous rapprochent des autres. En conséquence, le texte d’Annie Ernaux nous rappelle de l’importance de la gastronomie en générale non seulement dans la culture française mais aussi dans toutes les cultures autour du monde. 

D’après mon expérience personnelle, je n’avais pas réalisé à quel point la nourriture jouait un rôle important dans mes relations avec les autres. Par exemple, quand on me demande comment certaines relations sont nées, je parle souvent de notre héritage partagé (e.g., “nous sommes toutes africaines”). Pourtant, dans ces similarités en termes d’expérience, il y a aussi des plats que je trouve en commun avec leurs cultures. Cela conduit à une certaine familiarité et un confort que je retrouve chez les autres. Avec les amies, on a toujours des petites disputes pour savoir quel pays fait le meilleur plat de jollof mais tout est dans la bonne humeur (plus de bons souvenirs ensemble!)

Réflexions sur le genre, de Bourdieu à Gervaise

J’ai été vraiment frappée par quelques moments dans la lecture pour cette semaine, particulièrement en ce qui concerne les rôles des hommes et des femmes en préparant un repas et en mangeant. Dans ma ville familiale en particulier, je vois souvent comment les femmes ont tendance à être exceptionnellement consciente de ce qu’elles mangent, comment elles mangent, et ce que les convives pensent d’elles – un phénomène ne me semble pas être juste le résultat d’une nature féminine universelle. Il était donc éclairant de lire ce qu’a écrit Pierre Bourdieu sur ce sujet dans son livre, La Distinction : « l’accès des jeunes filles au statut de femme se marquant au fait qu’elles commencent à se priver » (pg. 217). Bourdieu nous explique comment les femmes se sentent obligées de manger moins et plus lentement, et de favoriser les aliments qui sont plus compatibles avec cette manière de manger. Bourdieu parle de cette attente dans le contexte d’une plus grande discussion de la classe et comment elle informe le goût, disant que les classes populaires mangent des aliments qui contribuent à leur force physique, plutôt que la forme de leurs corps (pg. 210). Ces deux principes, dont l’un concerne le genre et l’autre concerne la classe, me semblent indiquer un parallèle entre la classe ouvrière et la masculinité, et aussi entre la classe bourgeoise et la féminité. Les ouvriers et les hommes doivent être forts, et l’élégance ne leur importe pas, mais les bourgeois et les femmes sont plus délicates et peuvent se focaliser plus sur comment elles se présentent. 

J’aimerais bien savoir un peu plus sur les intersections entre le genre et la classe socio-économique en ce qui concerne la cuisine et la nourriture. Je me demande qui, historiquement et aujourd’hui, a le droit de manger d’une façon plus désordonnée et qui se sent plus souvent contraint.e par les attentes sociales. On peut certainement voir comme, dans la famille ouvrière de Gervaise dans L’Assommoir d’Émile Zola, la présentation et la perfection du repas sont soulignées par les femmes, et qu’elles sont une façon de montrer le fait qu’on ait la capacité d’accueillir les autres et de les servir bien. Cette obsession est clairement différente de la manière dont les hommes voient le repas et comment ils se comportent pendant la fête ; ce sont eux qui plaisantent vulgairement et qui doivent être trouvés, ivre dans l’assommoir. Évidemment, cette division genrée va changer avec la chute de Gervaise, mais elle m’intéresse quand même. 

Les repas partagés au crous

Pour les étudiants dans les familles d’accueil, les repas sont une bonne opportunité d’explorer la culture à table en France et parler avec des autres. Malheureusement, on n’a pas la même expérience dans les crous. Souvent, j’achète la nourriture la moins chère à Carrefour et puis je la cuisine et la mange toute seule. J’adore cuisiner et c’est agréable d’avoir du temps pour me reposer seule à la fin de la journée, alors je ne me plains pas. Cependant, en parlant avec les autres étudiants de crous, on a décidé de cuisiner et manger des repas ensemble. Quand on mange ensemble, je pense à toutes nos discussions de comment la socialisation est une partie importante dans les repas gastronomiques. J’aime cuisiner et manger seule, mais il est complètement différent de préparer un plat avec les autres. Même si je n’aime pas le repas autant que quelque chose que je fais à mon goût, je me sens fière des plats que je partage avec les autres. Pendant les dîners, on fait toujours le service français, qui est différente de ce que je fais chez moi. Ce n’est pas exactement comme j’ai imaginé le service français quand on l’a étudié. En lisant À la Table des Diplomats, j’ai acquis une compréhension du service français en tant que mécanisme politique. À crous, notre table est plus petite et on n’invite pas les diplomates. Les dîners ne créent pas les relations diplomatiques, mais on construit les amitiés. Quand toute la nourriture est sur la table, on n’a aucune raison de quitter la table. En résultat, tout le monde reste ensemble pendant des heures et on parle beaucoup. Nous ne sommes pas une famille (même pas une famille d’accueil), mais je pense aux idées d’Annie Ernaux et les repas avec la famille. Le but du repas est de se nourrir, mais quand on finit manger les choses dont je me souviens sont les temps avec mes amies. 

Recherche à la Bibliothèque: Les Influences sur l’Identité Unique de la Cuisine Provençale

Quand le classe de cuisine a visité la bibliothèque Ceccano d’examiner les livres du patrimoine, il m’intéresse qu’il y avait beaucoup de livres des recettes qui a contenu les autres choses à côté des recettes de fournir le contexte historique, économique, et culturel de ces recettes. Un de ces livres, c’est « La Provence à Table: Découvrez et Savourez la France ». Ce livre souligne les aspects gastronomique qui fait la cuisine Provençale unique. Premièrement, c’est les olives. La région de la Provence partage une frontière avec l’Italie, et le climat est plus chaud et plus sec que les autres régions de France, plus proche du climat de l’Italie. Par conséquent, les olives, et en particulier, l’huile d’olive, sont très importants dans la cuisine Provençale. Ce livre discute cet importance et le processus pour faire l’huile d’olive et comment il y a deux variétés principales pour la production de l’huile d’olive en France: l’Aglandau et la Petit Ribier.

De plus, ce livre discute l’importance du vin et la production du vin en Provence. En fait, la Provence représente 35% de la production française des rosés en France, et 6% des rosés du monde. Le vin est un ressource économique qui est très important pour l’économie de la Provence. Le vin est la boisson française plus célèbre du monde, et en particulier le rosé est une terme française, et le rosé Provençale représente ce type du vin. La Provence est capable de produire autant de vin en raison du climat chaud, ensoleillé et sec ainsi que du contenu du sol. Notamment, le célèbre vent Mistral aide également à la production de raisins pour ces vins. Ce vent, le Mistral, assainit et protège les vignes des maladies liées à l’humidité avec ses qualités sec et froid. À cause de ces conditions favorables, il y a une grande variété des cépages (grape varieties) qui prospèrent dans cette région. En particulier, les cépages qui sont caractéristiques des rosés sont le Cinsault, le Tibouren, le Cabernet Sauvignon, le Carignan, le Grenache, et le Mourvèdre.

Ce livre discute les autres qualités gastronomiques qui rendent la Provence très unique que les autres régions françaises (comme l’importance des poissons, des amandes, etc.), cependant c’était l’huile d’olive et les vins qui sont les aspects très importants pour l’identité de la Provence à mon avis à cause de mes interactions avec ces deux choses dans ma vie quotidienne.

Les repas quotidiens de la cuisine française

Après avoir habité avec ma famille d’accueil pendant presque deux semaines, j’ai appris beaucoup en partageant leur vie quotidienne, mais j’ai appris surtout en partageant nos repas du soir. Le premier soir, nous avons mangé Ratatouille. Rendue célèbre en 2007 par le film de Pixar qui porte le même nom, la Ratatouille est un plat de légumes mijotés. Ce plat est originaire de Nice et fait partie de la cuisine provinciale. Il est intéressant de noter que les légumes sont cuits dans une casserole, mais que le plat se mange généralement froid. J’ai opté pour une assiette chaude, mais je me suis demandé si l’alternative froide était préférable pour soulager la chaleur intense de l’été. Il serait intéressant de savoir si le plat a toujours été servi froid ou si cette tendance est plus récente, en raison du réchauffement climatique ou de changements dans les préférences. Ma mère d’accueil m’a expliqué que ce qui était le plus important pour le succès de ce plat, c’est qu’il était préparé le jour avant, laissant ainsi 24 heures pour que la saveur et la texture se développent.

Un autre soir, nous avons mangé des galettes. D’un concept similaire à la plus connue crêpe, les galettes sont généralement salées et préparées avec la farine de sarrasin sans gluten et pas avec de la farine ordinaire. Les accompagnements les plus populaires sont le fromage, le jambon, les œufs au plat, les tomates et les épinards. Bien que ces plats soient généralement vendus dans les stands de fast-food, les cafés et les restaurants, ils peuvent également être préparé à la maison. Nous avons utilisé un paquet de galettes toutes prêtes du supermarché, avec du fromage râpé et un paquet de jambon. C’était si simple et pourtant si charmant.  Parce que la cuisson ne prend que quelques minutes, nous avons pu les préparer toutes fraîches dans la poêle au cours du repas. Pour que le repas reste équilibré, les galettes sont généralement accompagnées d’une salade fraîche.

Enfin, nous avons profité d’un autre classique français: le farci de courgettes. Ce plat se compose de courgettes creusées, remplies de viande hachée et rôties au four avec des tomates et des oignons. À l’origine, on utilisait les tomates rôties pour contenir la viande, mais aujourd’hui, les autres légumes sont souvent utilisés. Il est généralement servi avec du riz, du couscous, des frites ou une salade verte. Le point fort de ce plat est sa simplicité; il ne nécessite qu’un minimum d’éléments, d’outils et de temps de préparation, ce qui explique qu’il soit devenu un classique des dîners familiaux français.

L’expérience des repas de la famille quotidienne a révélé que certaines spécialités de la cuisine française ne sont pas des tendances temporaires, mais des éléments de base à long terme. Comme on le lit dans À la table des diplomates par Florent Quellier, sous les règnes de Louis XIV et Louis XV, la cuisine française commence à utiliser moins d’épices, plus de rôtissage et un équilibre d’acidité. Comme on le voit ici, ces éléments sont ancrés dans la cuisine française et sont devenus des éléments de base pour de nombreux plats français réputés. Ce qui m’a le plus frappé, cependant, c’est la désinvolture avec laquelle ces « classiques » étaient préparés et dégustés. D’une part, il est logique que ces plats canoniques de la cuisine française soient mangés régulièrement, mais d’autre part, je pense qu’il y a quelque chose de plus fort dans le sentiment que la cuisine française peut être exemplifiée par la vie quotidienne. Ce n’est pas seulement la haute cuisine, la gastronomie et les pâtisseries sophistiquées, c’est aussi un pot de ratatouille sur la cuisinière et un paquet de galettes toutes prêtes dans le frigo.

Habitudes et culture culinaires françaises

J’ai toujours entendu que les gens français apprécient leurs repas et prennent leur temps avec les expériences culinaires. Cependant, être à Avignon m’a fait réaliser ces choses sont vraies en manières à laquelle je ne m’attendais pas. En l’États Unis, quand on finit leur repas à un restaurant, le serveur prend presque immédiatement leur assiette et demande si le client souhaite un dessert ou l’addition. En revanche, en France le serveur ne prend pas l’assiette rapidement. En fait, le client doit souvent demander pour l’addition. Ce style de service permet aux clients de reposer pendant leur repas et de ne pas se précipiter. De plus, j’ai observé qu’il y a plus attention aux détails. Par exemple, les macarons dans les photos ci-dessus sont connus pour exiger beaucoup d’attention du détail avec des recettes précises et leurs belles présentations.

Je pense que ces différences reflètent la culture et créent aussi une culture qui diffère des États-Unis. Dans « A la table des diplomates » l’auteur parle sur l’étiquette et la façon dont les gens Français célèbrent la nourriture pendant l’ancien régime. Il semble que les Français ont gardé ces priorités mais pour les raisons différentes. Au lieu de ces choses illustrer la puissance, maintenant il y a une vraie priorité d’attention aux détails et célèbre avec bon nourriture dans sa vie. Ces priorités ont créé une culture de passer plus temps aux supermarchés, aux cafés et cuisiner que les Américains. Il y a un Aphorisme dans « Physiologie du gout » qui dit que « Le créateur, en condamnant l’homme à manger pour vivre, l’y invite par l’appétit et l’en par le plaisir. » Il me semble que les gens français ont fait un choix à manger par le plaisir et mettre beaucoup d’attention et d’efforts dans la nourriture, pas seulement manger pour satisfaire un appétit.

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