L’art de la pâtisserie

Au moment de réfléchir à mon temps passé à Avignon cet été, et à toutes les opportunités que j’ai eues de goûter la cuisine française, il y a une expérience culinaire qui se démarque de toutes les autres. Il s’agit, bien sûr, de la pâtisserie française. Par définition, la pâtisserie est la préparation sucrée de pâte travaillée. Mais la réduire à une simple préparation de pâte serait une insulte, c’est un véritable art dont la réussite demande beaucoup de compétences. De la finesse des recettes de pâte aux détails de la décoration, tout est une question d’attention et de précision.

Mais quelle est la place de cette forme d’art dans les traditions de la cuisine française que nous avons découvertes? Nous savons maintenant que les repas sont structurés et que les habitudes routinières ne changent pas facilement – mais la pâtisserie a sa place. Alors que les fruits et les fromages étaient traditionnellement servis comme rafraîchissement léger après le repas, les Français avaient souvent envie de quelque chose de sucré. C’est pourquoi, bien qu’il existe aujourd’hui de nombreuses options salées, l’art de la pâtisserie est à l’origine l’art du désert. Gâteaux et tartes, pâtes et biscuits, tout aussi délicats et détaillés que les autres. Aujourd’hui, nous voyons aussi couramment des options de pâtisserie pour le petit déjeuner, notamment le célèbre croissant et le pain au chocolat ou le pain au raisin.

Au début, ces desserts étaient généralement composés de fruits, mais l’expansion de l’empire français, qui a colonisé des pays du monde entier, a amené d’autres saveurs et ingrédients: des dattes du Moyen-Orient et de l’eau de rose du Maroc, par exemple. La diversité des saveurs que l’on trouve en France reste cependant importante, et a permis le développement de spécialités régionales. La Normandie, qui possède de nombreux vergers, est connue pour ses desserts à base de pommes, comme la tarte Tatin. La Provence, au contraire, présente des saveurs telles que la lavande, le miel et les amandes dans ses pâtisseries, comme le croissant aux amandes.

Dans mon expérience personnelle, au cours du mois dernier, j’ai dégusté de nombreux pains au chocolat ou croissants pour le petit-déjeuner. Cependant, ma nouveauté préférée de toute cette période a peut-être été une tarte framboise que j’ai goûtée à Gordes. Il s’agit d’une pâte remplie d’une crème pâtissière, garnie de framboises fraîches et délicatement sucrées. C’était délicieux. Sucré, mais bien équilibré, et d’une taille parfaite pour une petite friandise après le déjeuner. Il était aussi remarquablement bon marché, ne me coûtant que quelques euros. Cela m’a rappelé l’un des principes de la cuisine française que nous avons rencontrés tout au long du cours : la gastronomie doit être accessible à tous. Bien que je ne pense pas que cette affirmation se réalise complètement, le caractère abordable des pâtisseries comme cette tarte montre que la France n’excelle pas seulement dans le salé, mais aussi dans le sucré.

La Cuisinière Provençale

Cette semaine, Evangeline et moi, nous avons donné une présentation sur le livre de cuisine, La Cuisinière Provençale. Il était écrit par Jean-Baptiste Reboul, un chef de Marseille, pour enseigner aux femmes et aux filles comment cuisiner les plats traditionnels de Provence. Il a été publié pour la première fois en 1897, mais l’édition que nous avons lu était le 26ème, publié en 1997. En étudiant le livre, nous avons décidé que l’audience était les femmes provençales de la classe moyenne. L’auteur a dit directement que le livre était pour les femmes, et la mère d’accueil d’Evangeline a dit qu’il était traditionnel pour les mères de le donner à leurs filles quand elles se marient pour qu’elle pourraient cuisiner pour leurs maris. Tous les plats viennent de la cuisine de Provence et utilisent les produits de la région. Les recettes ne sont pas de la haute cuisine, elles sont pour cuisiner au quotidien. Le langage était simple et direct, sans les descriptions superflus, sans des photos. L’auteur a souligné l’importance de la qualité des produits, mais pas nécessairement qu’ils devraient être très luxe. Cette édition a été publiée cent années après la première, alors il y a beaucoup de recettes dans le livre qui n’est pas toujours faites. Mais, à l’époque et pour plusieurs d’années après sa publication, La Cuisinière Provençale était le livre le plus essentiel et classique de la cuisine provençale. Le contenu du livre comprend les menus du déjeuner et du dîner pour chaque jour de l’année, déterminé par les produits et quand ils sont disponibles. Il y a des recettes de potages, de viande, de légumes, de desserts, de conserves, et de plus. C’est un livre de cuisine compréhensif et je peux voir pourquoi il était si utilisé par les cuisinières provençales. Je pensais qu’il était intéressant d’étudier un livre de cuisine comme un vrai livre, parce que je ne cuisine pas et je ne pense pas des livres de cuisine comme des choses qu’on peut lire vraiment. J’ai presque voulu acheter une copie pour moi-même.

Un portrait du riz-au-lait en mots

Le frigo de ma mère d’accueil est plein de petits bocaux. Après chaque dîner et déjeuner, et même comme repas pour petit-déjeuner, nous en cherchons un chacun. C’est quoi dans le bocal ? C’est du robuste et polyvalent riz-au-lait. 

Ma mère d’accueil a commencé à faire ces riz-au-laits il y a trois semaines. Leur recette est assez simple, et elle la suit presque un jour sur deux à cause de sa simplicité. Elle comporte quatre ingrédients: du lait, du riz, un peu de sucre, et de la gousse de vanille. Elle mélange tous les ingrédients dans une marmite, et voilà, deux litres de riz-au-lait prêt à distribuer dans les bocaux. 

Le riz-au-lait de ma mère d’accueil n’a pas le même goût que le riz-au-lait que j’avais goûté aux États-Unis. Il n’est pas très sucré—si on veut plus de sucre on peut ajouter de la confiture au-dessus, ou si on a de la chance, ma mère d’accueil a fait son riz-au-lait-au-chocolat. Il est simple, et sans ornement. 

Mais si le riz-au-lait n’a pas une saveur très forte, il a certainement une saveur distincte. Le riz-au-lait est quelque chose profondément à la Dusserre (le nom de ma famille d’accueil). Il me rappelle, même après trois petites semaines, la terrasse à côté de la maison, les desserts tard dans la nuit, et les petits-déjeuners au point du jour. Il me rappelle les trois membres de ma famille d’accueil et leurs neuf chats. Il me rappelle vivement la France. 

Je me demande comment est-ce que quelque chose de si petite taille et de si simplicité peut avoir un effet si émotif. Je me demande, ensuite, si le riz-au-lait est un mythe à moi, comme les célèbres mythes de Roland Barthes. Il n’est que ses ingrédients, ni juste son goût, à moi le riz-au-lait comporte autour de lui un réseau des idées et des petites mémoires. 

Nous connaissons tous (j’espère) cette sensation. C’est la même sensation qui arrive quand on mange un repas lié aux souvenirs nostalgiques, ou quand on visite le terrain de jeu de la jeunesse. 

Mais il est quand même curieux que cette sensation s’est produite si vite et si fortement. Je pense que cette vitesse peut être liée au fait que je suis en France, alors un choc culturel augmente et transforme mes sentiments. Ou peut-être mon affection pour ma famille d’accueil rend leur nourriture plus délicieuse. 

Ou peut-être le riz-au-lait a un certain pouvoir magique.

Le Concours de pâtisserie

Je suis un bouffon, un pigeon, et même un imbécile. Tu demandes certainement, ma chère lectrice, « mais pourquoi » ? Je réponds en trois mots: j’ai défié une française à un concours de pâtisserie. 

Il y a presque deux semaines, je m’ennuyais. Alors j’ai envoyé un petit texte à ma sœur d’accueil trop sur d’elle, Justine, qui a demandé si elle voulait avoir une compétition. Tu vois, pendant le dîner ce jour-là Justine a parlé en long et en large de ses compétences culinaires. Elle a parlé en détail de « son fameux gâteau », alors naturellement je voulais savoir si je pouvais vaincre cette divinité supposée. 

On a commencé les préparations, j’ai acheté mes ingrédients à l’épicerie locale et artisanale, Chez Carrefour, et après avoir acheté presque 20 € de fromage, j’étais prêt à faire mon cheesecake. 

Elle est arrivée une heure en retard, mais ça n’est pas grave, et nous avons commencé à cuisiner à 15h30. De la farine a volé, des œufs ont été battus, et du fromage a été converti en pâte. Quand les choses se sont tassées, il y a eu deux desserts énormément différent dans la cuisine. 

Justine a créé une œuvre d’art simple mais élégante: la mousse au chocolat. Les petits bols, plein de chocolat délicat et d’une consistance douce, attendaient leur destin tranquillement dans le frigo. 

J’ai créé mon cheesecake avec des oranges. Avec des oranges confites et du sirop d’orange dessus, le mien était comme une sculpture en sucre. J’ai essayé d’ inclure quelque chose qui peut faire plaisir à tout le monde: les oranges pour un goût léger et fruité, la croûte en Spéculoos pour une texture croustillante, et le fromage lui-même pour un peu de douceur.  Évidement, mon dessert a été le plus beau, mais est-ce que le jury penserait qu’il était plus goûteux ? 

Nos juges ont été mon frère et mère d’accueil, l’ami de ma sœur d’accueil, et mon colocataire, un autre étudiant dans le programme. Après un repas superbe nous avons sorti les desserts, et le jury a goûté et ensuite il a voté… j’ai perdu, oups. 

Mais, en fin du compte, j’ai gagné, parce que j’ai appris des nouveaux mots français en passant un bon après-midi avec ma famille d’accueil, et j’ai fait un souvenir inoubliable. 

Comment Le Grand Restaurant introduit un règle d’or pour les films satiriques

De tous les films qu’on a regardé, Le Grand Restaurant était mon préféré. Dans cette comédie extraordinaire, presque aucune chose n’échappe à la moquerie. A mon avis, ce chef-d’œuvre cinématique sert comme coup de cœur dans le genre satire.

On commence le film en voyant une dérision ardente de la haute cuisine française. Le réalisateur introduit les spectateurs au restaurant d’intérêt en montrant le reign autoritaire de son dirigeant M. Septime, l’homme qui donna son nom à l’institution. Quand un grand figure politique disparaît dans le restaurant, on voit la vraie incompétence du patron qui prend trop de mesures d’hospitalité en servant ses invités importants. Quand le commissaire divisionnaire interroge Septime, on voit qu’il ne tient plus une position de pouvoir en dehors du monde gastronomique. Dans la mission de découvrir les ravisseurs du président, on voit Septime toujours désemparée dans une domaine qu’il ne comprend pas. Le film se moque de ce personnage principal du début à la fin.

On voit aussi une dérision du système policier dans les parties du film qui se concentre sur les efforts de commissaire divisionnaire. Ce personnage suit une diversion avec trop de confiance. Les spectateurs apprennent tout de suite que les suspects de la mission n’ont rien à faire avec enlèvement du président. Le commissaire se trompe en croyant de cette misinformation jusqu’à ce que les malfaiteurs eux-mêmes lui montrent sa grande erreur. Le réalisateur ne s’arrête pas là avec de dérision : il se moque même des malfaiteurs aussi désemparés en essayant de découvrir les ravisseurs actuels.

La comédie bien faite se moque tout sans arrêt. Je pense que l’humour et l’ironie rendent ces œuvres satiriques mémorables. L’autre chef-d’œuvre satirique qu’on a lu dans notre cours, L’Aventure de Walter Schnaffs, crée des thèmes forts principalement avec la moquerie. Sans ces fortes dérisions, j’anticipais que l’histoire n’aurait pas le même effet.

la déjeunette

Comme résidente des CROUS, je m’occupe toujours de la question des déchets alimentaires – je ne veux jamais acheter quelque chose à Carrefour ou au marché que je ne vais pas utiliser en entier pour plusieurs raisons. Cette semaine, notre lecture de « les yeux des pauvres » et nos discussions sur la nourriture dans des contextes de guerre m’ont fait penser encore plus à ce sujet du gaspillage alimentaire, un sujet qui était déjà très souvent en tête pour moi. Une situation dans laquelle je ne m’attendais pas à être aussi stressée par rapport au gaspillage est celle d’acheter du pain. Avant de venir en France, je m’imaginais acheter des baguettes très souvent pour manger avec mes repas, mais je me suis rendu compte très vite que les baguettes sont difficiles à manger tout seul en une fois, et elles ne se conservent pas longtemps du tout. Mais heureusement, cette semaine, j’ai trouvé une bonne solution à ma petite dilemme dans la section boulangerie de l’épicerie :

La déjeunette ! Une déjeunette n’est rien de compliqué – elle est aussi appelée une demi-baguette, comme elle est exactement ceci. Elle est faite avec les mêmes ingrédients que la baguette (farine, eau, levure, sel), c’est tout simplement qu’une déjeunette est plus courte et fine. Et pour moi, cela veut dire moins de gaspillage. C’est une taille bien plus appropriée pour accompagner un dîner, et s’il reste un peu après encore, je trouve que c’est parfait pour un petit déjeuner le jour suivant.

Et maintenant pour la question très importante : avec quoi doit-on le manger ? Comme avec les baguettes et le pain en général, les réponses ici sont trop variées. Ce que je peux dire, c’est ma combinaison préférée : une déjeunette au brie et confiture d’abricot. C’est magnifique. Et je peux savourer la déjeunette entière avant qu’elle ne soit trop rassise – pas de peur de gaspiller du pain !

Considérations sur la « Mythologie » du Fromage français

Dans son livre « Mythologies » (1957), la philosphe Roland Barthe décrit le phénomène des mythes qui souligne les idéologies culturelles et les pratiques qui décrivent l’identité d’un groupe. En particulier, il mentionne la myth du « Vin et [du] lait ». Cependant, la focalisation de cette « mythe » est, en fait, la mythologie du vin, et le lait fonctionne de souligner les qualités spécifiques du vin. Cependant, je pense que le lait, et en particulier, un des produits du lait–le fromage–mérite un mythe centrale aussi. Ce fait est clair avec un seule coup d’oeil dans le supermarché, sinon un marché traditionnel avec les produits régionaux. Il y a un mur entier, et c’est seulement pour les fromages. En fait, les dimensions du mur des fromages sont plus grands que le mur des vins dans le magasin. Donc, je crois que le fromage est un mythe avec la même importance du mythe du vin en France.

Donc, Barthes dit que le vin est « une fonction, dont les termes peuvent changer, le vin détient des pouvoirs en apparence plastiques : il peut servir d’alibi aussi bien au rêve qu’à la réalité, cela dépend des usagers du mythe » (Barthes 69). Avec cette logique, le fromage doit avoir les qualités similaires. Cependant, la signification exacte du fromage est très complexe, même si l’on sait que la fonction du fromage dans la culture française est elle–même malléable. Il faut aussi se demander dans quelle mesure le fromage reflète les fonctions du vin dans cette culture spécifique en raison de sa prééminence égale. Je ne crois pas être en mesure de répondre à cette question moi–même car je n’ai pas été élevé dans la culture française et il est probable que je passerais à côté d’une nuance importante liée à la signification du fromage en tant que mythe dans la tradition de Barthes.

Un autre totem: Le “poké bowl”

Cette semaine, nous avons un peu parlé des mythologies françaises et de cette idée qu’on peut avoir un boisson ou une nourriture qui est considéré comme un totem. A cette notion, ce serait quelque chose qu’on identifie avec un certain pays; ce n’est pas quelque chose de définitif mais plutôt une nourriture que des personnes attribut avec une certaine identité nationale (e.g., la baguette et les français). Avec les extraits de Mythologies, “Le Vin et le lait.” et  “Le Bifteck et les frites » ,Barthes explique deux types de nourriture considérés comme des totems français: le vin et le bifteck (+frites). Même si elles ne sont pas consommées juste en France et qu’elles ont des liens avec d’autres pays du monde (comme le bifteck chez les étasuniens), elles font explicitement partie de l’identité gastronomique française au point qu’on risque d’être exclu si on est contre. Barthe explique que « Le vin fait ici partie de la raison d’Etat » (Barthes, 71) et que « Comme le vin, le bifteck est, en France, elément de base, nationalisé plus encore que socialisé; il figure dans tous les décors de  la vie alimentaire » (Barthes, 73). Leurs persistances dans la vie quotidienne renforcent leurs liens à l’identité française.

J’ai aussi fait la reconnaissance d’un autre totem en ville cette semaine: Les “poké bowl” de Sushi Bowl qui sont un totem hawaïen. Le “poké bowl” est un plat hawaïen fortement ancré dans la cuisine japonaise (le restaurant avait une photo d’Obama, notre president hawaïen). Les bowls de poké viennent généralement avec du riz, du poisson et des légumes ou des fruits frais. Dans la photo, j’en ai une avec du poulet, des avocats, des concombres, des mangues et des carottes. Comme « le prestige du bifteck tient à sa quasi-crudités,  » (Barthes, 73) le plat du “poké bowl” doit être préparé juste avant de servir. Si le temps de service est trop long, les températures des aspects frais (peut-être le poisson, ou les légumes) grimpent, ce qui détruit le concept d’une explosion de goût. De plus, le nombre de variations et de possibilités de combiner les ingrédients est illimité, et c’est l’une des raisons pour lesquelles elles sont devenues si populaires dans le monde entier.

Les abricots tombés

Hier, quand le Mistral soufflait vigoureusement et les nuages ont lâché de la pluie avec force, l’abricotier dans le jardin de ma famille d’accueil a laissé tomber une grande quantité de fruits. Ces fruits se sont assis sur sol pendant une nuit et la plupart d’une journée, oubliés par tout le monde—tout le monde sauf ma mère d’accueil. 

À elle, ces fruits esseulés étaient plus que juste du compost, ils étaient de la confiture, des tartes, ou des simples desserts. À la place d’un grand gaspillage d’abricots, nous avons profité d’une grande récolte provoquée par le temps.

Cette situation me pousse à penser qu’il existe une relation plus intime avec les saisons, le climat, et la météo à propos de la cuisine en France. Aux États-Unis, ou au moins dans ma ville, on peut trouver chaque fruit presque toute l’année. Des bananes de l’Amérique centrale sont toujours une partie de mon petit-déjeuner, et la mangue de Californie est mon snack préféré n’importe quel mois. Mais les abricots du jardin Duserre sont seulement disponibles en juin ou juillet. Ces abricots sont trouvés parmi les mémoires des enfants Duserre, et selon mon frère d’accueil Guilhem « à moi, ils signifient le début d’été ». En France, ou au moins dans ma famille d’accueil chanceuse, la nourriture est largement saisonnière.  

Je reconnais qu’il existe beaucoup de trous dans mon raisonnement. Les français aiment les fruits tropicaux aussi, d’avoir accès aux arbres fruitiers est un privilège, et des américains peuvent aimer la nourriture saisonnière comme la nourriture du jour de l’action de grâce. Mais quand même, je trouve que les Français maintiennent une connexion plus forte avec leur terre et ses habitudes annuelles. Et il est possible que américains en général ont perdu cette connexion il y a un certain temps.  

Peut-être que mes pensées romantique autours de la France m’influencent, mais je voudrai retourner aux États-Unis avec cette nouvelle perspective de manger plus consciemment à éviter la maltraitance de terre, sinon à faire des souvenirs plus liés à la nature et aux saisons.

En pensant de la visite aux Halles

Cette semaine, en fin de cours mercredi, on a visité les Halles d’Avignon. C’était ma première fois, donc j’étais vraiment reconnaissant de l’opportunité de se promener dans un endroit plein de produits divers et de bonne qualité. Jusqu’à ici, j’ai fait mes courses au kiosque à produits agricoles, à l’épicerie, et au supermarché, tous sur la Rue de la Carreterie près de mon logement. J’ai acheté des fruits et légumes à M.Y. Primeurs, du pain et de la nourriture en conserve à Carrefour Drive Piéton, et des petit produits en Alimentation Generale. Ce qui me donnait du mal et que j’achetais des choses aux boutiques avec différentes heures de service. De plus, j’avais envie de coordonner où je vais pour satisfaire tous mes besoins alimentaires.

Aux Halles, j’ai l’opportunité de tout trouver au même endroit en même temps. Les légumes et les fruits se trouvent près du fromage, de la viande, la pâtisserie, et plusieurs autres aliments tous offerts aux différents marchands. J’ai acheté des avocats plus doux et mûrs que celui de M.Y. Primeurs. J’ai commandé les olives frais qu’on ne peut pas trouver à Carrefour Drive Piéton. J’ai reçu meilleurs service n’importe où aux Halles en comparaison avec celui que j’ai reçu en Alimentation Générale.

Dans l’avenir, j’espère en profiter de tous ces bénéfices. Mes vieilles habitudes m’ont donné du mal dans ma vie personnelle. Avec mon ancienne routine, j’ai acheté une ou deux choses à la fois et j’avais difficulté à bien me nourrir. Mon frigo était vide et ce que je mangeais ne goûtait pas bon. Si je fais mes courses aux Halles, je pourrais acheter plus à la fois pour mieux manger.. J’aurais plus de possibilités alimentaires et je pourrais utiliser des épices, du beurre, et de l’ail en cuisinant. J’ai hâte d’essayer quelque chose de nouveau et je souhaite améliorer cet aspect de ma vie.

css.php