Mythologie Slave: Soupe Bortsch

Dans Mythologies, Barthe évoque le côté dangereux des mythes, parlant de comment les mythes peuvent être utilisés comme des armes. Il écrit qu’il y a des “mythes fort aimables qui ne sont tout de même pas innocents” (72), et souvent, ils sont les produits “d’une expropriation” (72). Pour lundi, Professeure Corbin nous a demandé d’esquisser notre mythe. En réfléchissant à mon héritage russe, j’ai immédiatement pensé à bortsch, une soupe rouge à base de bouillon de viande ou d’os, de légumes sautés, et de betterave aigre. C’est une partie profonde de la culture culinaire slave. Je n’ai pas grandi avec cette soupe, mais avec son mythe. Une assiette creuse de soupe rouge au goût chaud et désagréable figurait fréquemment dans les récits de ma mère sur son enfance en Russie soviétique. Beaucoup de Russes considèrent bortsch, comme l’écrit Barthe à propos du vin, “un bien qui [leur] est propre” (69). 

En mai 2019, le Twitter officiel de la Russie a publié une carte de recette, une photo, et une vidéo d’instructions pour le bortsch, affirmant qu’il s’agissait de l’un des plats les plus appréciés de Russie, un classique intemporel. Les Ukrainiens, cependant, revendiquent la soupe comme la leur. Pour beaucoup, la revendication de la Russie sur un plat aussi typiquement ukrainien représente une tendance de l’oppression historique de la Russie sur la langue, la politique, et l’indépendance de l’Ukraine. 

Selon Olesia Lew, chef new-yorkaise et consultante en chef pour Veselka, le bortsch a probablement entré dans la mythologie soviétique à l’époque stalinienne à la suite d’un effort du Kremlin. Stalin a chargé son commissaire à l’alimentation, Anastas Mikoyan, d’établir une cuisine nationale soviétique qui s’adressait aux plus de 100 “nationalités” différentes trouvées dans l’URSS. Il était en train de produire de masse de l’identité culturelle. 

En réponse au Tweet, beaucoup de chefs ukrainiens ont demandé à l’UNESCO de faire reconnaître le bortsch comme un élément du patrimoine culturel ukrainien, qu’il est si distinct que personne d’autre ne peut dire qu’il l’a inventé. En 2022, l’UNESCO a inscrit la culture de cuisiner le bortsch dans la liste: “Intangible Cultural Heritage in Need of Urgent Safeguarding.

En contexte de l’invasion russe de l’Ukraine, cette dispute a de lourdes implications sur la manière dont les mythologies peuvent être des armes. La nourriture est toujours partagée à travers le monde; à mesure que les personnes se déplacent, la nourriture se déplace et se répand. La nourriture peut unir les personnes. Mais, quand un mythe essaie de priver des autres gens de leur propre mythe, ou rejette leurs mythes culinaires, les choses se compliquent. Alors que certains soutiennent que le bortsch n’appartient vraiment à personne et qu’il devrait être «partagé», beaucoup  d’Ukrainiens affirment que partager leur patrimoine n’est pas une option, surtout pas en ces temps. Ils revendiquent leur mythe comme le leur. 

Questions pour réfléchir: Qui a des droits sur certains mythes ? Qui crée ces mythes ? Quel rôle jouent-ils dans la société et à l’échelle politique plus large ? Comment les mythes sont-ils utilisés pour exploiter les autres ?

Comme l’indique Barthe, la puissance et l’importance de la mythologie culinaire ne peuvent pas être niées.

Dîner en commun

Cette semaine j’ai participé à un dîner en commun. Le groupe a décidé des plats et des boisions pour le repas et après cela nous sommes allés au carrefour pour les ingrédients. Nous avons choisi un menu que chacun pouvait personnaliser à table. La séparation des tâches dans la cuisine nous a aidés à préparer le dîner rapidement. Une fois que nous avons commencé la musique, tout le monde est devenu plus confortable et heureux. Nous nous sommes liés sur les chansons et plus tard sur le goût de la nourriture. Annie Ernaux a expliqué que les chansons après le dîner produisent les événements plus festifs et joyeux. Les chansons pendent notre diner ont eu le même effet.

Une fois que le repas était servi, nous avons passé les assiettes et discuté avec l’un à l’autre. Il y avait parfois plus de douze participants au dîner. Savarin a dit que douze convives est trop de gens pour « plaisir de la table » dans ses conditions pour un bon repas (Meditions XIV, pg 343). Cependant, la discussion était toujours impliqué et j’ai appris beaucoup sur les autres participants grâce à la discussion. Nous avons mangé des bols de burrito avec du poulet grillée, du guacamole, du maïs, des tomates, du riz, et des haricots. Le repas a duré plus longtemps que nous nous sommes attendus avec un dessert et beaucoup de rires. Dans la Méditation Physiologie de Goutte il dit que, « Le plaisir de la table est particulier à l’espèce humaine ; il suppose de soins antérieurs pour les apprêts du repas, pour le choix du lieu et le rassemblement des convives » (335). Ce repas était vraiment un experience humain avec la préparation et les décisions prises pour creer le meilleur dîner possible. Cette experience etait un effort de la groupe qui m’ai rendu realiser nouvelles choses. Cet effort de cuisine et planifier le repas l’a rendu plus agréable et nous savions que notre travail a porté ses fruits. Je pense qu’à l’avenir nous ferons plus dîners en commun.

« Goûts de luxe » et « goûts de nécessité »

Dans la lecture de Bourdieu, Distinction, il existe une différence marquée entre les « goûts de luxe » et « goûts de nécessité ». Le premiere définit les préférences, idées, normalités, et education du société, ou la classe supérieure. Le deuxième se réfère aux goûts de la classe ouvrière, lesquels qui n’ont ni temps ni l’argent de « éduquer » ou trainer leurs goûts : « le véritable principe des différences qui s’observent dans le domaine de la consommation et bien au-delà, est l’opposition entre les goûts de luxe (ou de liberté) et les goûts de nécessité : les premiers sont le propre des individus qui sont le produit de conditions matérielles d’existence définies par la distance à la nécessité, par les libertés ou, comme on dit parfois, les facilités qu’assure la possession d’un capital ; les seconds expriment, dans leur ajustement même, les nécessités dont ils sont le produit » (198).

Le « goût de nécessité » se compose des choses qui sont économiques et peuvent être fournis en grandes quantités avec une faible consommation d’énergie. Au contraire les « goûts de luxe » insinuer que chacun a la liberté de choisir, de prendre ce qu’il désire. Mais en même temps, c’est un peu un paradoxe parce que cette soi-disant « liberté de choix » reste largement réglementée par la société dans laquelle ils ont grandi et dans laquelle ils résident actuellement. Bourdieu continue à développer cette idée des goûts en fonction de la classe sociale.

Pour moi cette distinction entre deux types de goût fonctionne si nous l’examinons à travers le prisme très étroit et très simple de la logique. Je comprends que Bourdieu cherche à faire une généralisation, mais pendent notre conversation en classe, on a beaucoup de confusion entre les notions de goût et de préférence. Nous avons proposé que Bourdieu distingue le goût comme une tendance ou une habitude, alors que la préférence devrait être distinguée comme un « goût » plus subjectif et basé sur des réactions biologiques et neurologiques.

Le Goût Comme Lieu de Mémoire 

Dans “La Distinction,” Bourdieu écrit que le goût “renvoie directement aux expériences les plus anciennes et les plus profondes” (86). Il évoque la manière dont le goût est particulièrement nostalgique. Cet élément nostalgique est dû au fait que le goût échappe aux contraintes du langage— il est si difficile de décrire le goût— le rendant si puissant pour évoquer des mémoires. Pensons au début de “À la Recherche du Temps Perdu,” où c’est le goût d’une madeleine qui fait penser Marcel à son enfance à Combray. C’est inconscient, involontaire. Bourdieu explique que notre goût nous ramène à nos expériences les plus primitives, comme celles de la détermination de l’opposition simple : “chaud/froid, grossier/fin” (86). À l’état naissant, c’est le goût qui aide à encadrer notre compréhension précoce du monde.

En écrivant sur les goûts, Bourdieu écrit que l’antithèse entre la quantité et la qualité, la substance et la forme, correspond à l’opposition entre le goût de la nécessité, qui privilège les aliments les plus nourrissants et les plus économiques, et le goût de la lux, mettant l’accent sur la manière de présenter et ayant une tendance à utiliser des formes esthétiques pour nier la fonction. 

Mais, il suffit de regarder la lecture que nous avons faite cette semaine pour voir comment le goût encadre ces expériences de la petite enfance et de l’adolescence. Ce que le livre d’Annie Ernaux m’a appris est qu’un enfant, à table, apprend beaucoup plus qu’un palais raffiné. Ce qu’ils apprennent va bien au-delà de la division ambiguë entre goûts de luxe et goûts de nécessité. Dans son roman autobiographique « Les années », Annie Ernaux s’appuie fréquemment sur ses souvenirs de repas de famille. Elle remarque qu’aux repas de famille, les adolescents se reposaient à table, « écoutant les propos sans s’y mêler » (60). Ernaux écrit que les adolescents ne “se sentant pas encore prêts à entrer de plein droit dans la conversation générale” (61). Au lieu de parler, ils écoutent. Ils sont en train de découvrir. À table, les adolescents entendent « le roman de [leur] naissance et de [leur] petite enfance » (61). Remarquez le mot « roman » ici, qui nous renvoie à cette relation réciproque entre littérature et la gastronomie. Ce qui est partagé à cette table, ce sont des histoires du passé qui échappent à la mémoire de ces enfants. Ces histoires permettent d’accueillir les adolescents dans la mémoire collective de leur famille, via le repas. Ernaux écrit plus tard que ce n’est pas le sang qui unit sa famille. Ce sont plutôt leurs expériences partagées qui les unissent. Enfants, ayant raté beaucoup de ces expériences, ces histoires qui unissent la famille sont partagées avec les adolescents pour les aider à se rapprocher de leur famille. 

C’est finalement pourquoi le goût nous ramène à nos premiers souvenirs. C’est un lieu de mémoire, de nos premières versions de soi venant juste de comprendre le monde qui nous entoure.

L’Art de Plaisir Chez La Gastronomie Française

La gastronomie française est mondialement reconnue pour sa diversité, son raffinement et surtout, son plaisir. Elle a été élevée au rang de patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO en 2010, attestant de son importance à la culture française. Ce document exprime la signifiance du repas gastronomique des Français, se focalisant sur le goût et le plaisir, qui sont les aspects essentiels de cet art.

Le rôle du plaisir est primordial dans la cuisine française. Ce n’est pas seulement le goût ou la qualité des ingrédients qui compte, mais aussi la joie de cuisiner, de partager et de déguster. Cette notion de plaisir se retrouve non seulement dans la dégustation, mais aussi dans la préparation des plats. Par exemple, le processus de création d’un plat comme le cassoulet, qui demande du temps et de la patience, est une source de satisfaction en soi.
La cuisine française se caractérise par une large gamme de saveurs et de textures, qui sont conçues pour éveiller tous les sens. Les chefs français accordent une grande importance à l’harmonie des saveurs, ce qui exige une connaissance approfondie des ingrédients et de leur interaction. De plus, dans Gastronomie, Pascal nous explique ce phénomène : pendant le règne de Louis XVI, les chefs ont dû faire des compétitions d’innovation de cuisine, ce qui a mené la gastronomique Française à sa dominance mondiale.

Il existe aussi une notion de « terroir » en France, qui fait référence à l’influence de l’environnement local – le climat, le sol, l’eau – sur le goût des produits alimentaires. De région à l’autre, certains vins et fromages ne peuvent pas porter les mêmes noms. Cette appréciation du terroir ajoute un niveau supplémentaire de plaisir à la gastronomie française, car elle permet aux gastronomes d’explorer une variété de saveurs uniques à chaque région.

Enfin, la gastronomie française est renommée pour son art de la table. La présentation d’un plat, la disposition de la table, le choix des couverts, tout cela contribue à l’expérience culinaire. Comme le disait Brillat-Savarin dans son livre Physiologie de Goût, « Le Créateur, en obligeant home à manger pour vivre, l’y invite par appétit, et l’en récompense par le plaisir. »

La gastronomie française transcende le simple acte de manger, en créant une expérience de plaisir à travers l’art de la préparation, la diversité des saveurs et la richesse des traditions culinaires. Chaque bouchée est une invitation à apprécier l’art de vivre à la française, rendant la cuisine française unique et parfois délicieuse.

Cette semaine, j’ai goûté des escargots de « Chez Mamie ».

Recherche à la Bibliothèque: Les Influences sur l’Identité Unique de la Cuisine Provençale

Quand le classe de cuisine a visité la bibliothèque Ceccano d’examiner les livres du patrimoine, il m’intéresse qu’il y avait beaucoup de livres des recettes qui a contenu les autres choses à côté des recettes de fournir le contexte historique, économique, et culturel de ces recettes. Un de ces livres, c’est « La Provence à Table: Découvrez et Savourez la France ». Ce livre souligne les aspects gastronomique qui fait la cuisine Provençale unique. Premièrement, c’est les olives. La région de la Provence partage une frontière avec l’Italie, et le climat est plus chaud et plus sec que les autres régions de France, plus proche du climat de l’Italie. Par conséquent, les olives, et en particulier, l’huile d’olive, sont très importants dans la cuisine Provençale. Ce livre discute cet importance et le processus pour faire l’huile d’olive et comment il y a deux variétés principales pour la production de l’huile d’olive en France: l’Aglandau et la Petit Ribier.

De plus, ce livre discute l’importance du vin et la production du vin en Provence. En fait, la Provence représente 35% de la production française des rosés en France, et 6% des rosés du monde. Le vin est un ressource économique qui est très important pour l’économie de la Provence. Le vin est la boisson française plus célèbre du monde, et en particulier le rosé est une terme française, et le rosé Provençale représente ce type du vin. La Provence est capable de produire autant de vin en raison du climat chaud, ensoleillé et sec ainsi que du contenu du sol. Notamment, le célèbre vent Mistral aide également à la production de raisins pour ces vins. Ce vent, le Mistral, assainit et protège les vignes des maladies liées à l’humidité avec ses qualités sec et froid. À cause de ces conditions favorables, il y a une grande variété des cépages (grape varieties) qui prospèrent dans cette région. En particulier, les cépages qui sont caractéristiques des rosés sont le Cinsault, le Tibouren, le Cabernet Sauvignon, le Carignan, le Grenache, et le Mourvèdre.

Ce livre discute les autres qualités gastronomiques qui rendent la Provence très unique que les autres régions françaises (comme l’importance des poissons, des amandes, etc.), cependant c’était l’huile d’olive et les vins qui sont les aspects très importants pour l’identité de la Provence à mon avis à cause de mes interactions avec ces deux choses dans ma vie quotidienne.

Profile: Mimi Thorisson

Pendant notre atelier au bibliothèque Ceccano, j’ai travaillé sur la livre La Cuisine Provençal de J.-B. Reboul. Les points clé du livre c’est de cuisiner avec les saisons, de cuisiner avec les ingredients du region, et les respecter. Le livre indique explicitement qu’il s’agit d’un ouvrage sans prétention, destiné à se concentrer sur les recettes, sans fioritures ni illustrations excessives, pour ceux qui prennent leur alimentation au sérieux. De nombreuses recettes utilisent des ingrédients que l’on peut trouver sur les marchés locaux, ainsi que des recettes qui sont des variations d’un même plat, mais avec des ingrédients différents.

Mimi Thorisson est cuisinière et présente sur les médias sociaux. Son Instagram et Blog, Manger, sont ses principales plateformes de médias sociaux. Mimi cuisine des recettes internationaux, qui reflètent son héritage cantonais, mais la focus de son travaille est son travail est axé sur les recettes françaises et italiennes. Sa nourriture focalise sur les ingredients frais ou sauvage, et ses recettes ont un caractère rustique, pas trop compliquée ni pointilleux. Elle vit dans le Médoc avec sa famille et est très proche de ses produits. Elle publie souvent des articles sur les marchés locaux, les agriculteurs et d’autres collègues culinaires de leur ville. Elle prépare un repas avec eux, partageant recettes et inspiration, et racontant leurs histoires.

Mimi aime cuisiner au fil des saisons, en mettant en valeur les produits qui sont en pleine saison et en les célébrant véritablement dans un plat qui serait parfait pour le temps qu’il fait. Ses repas ont toujours un aspect chaleureux, car ses chiens, un enfant (ou huit) ou son mari sont présents dans les messages qu’elle publie à propos de ses recettes. Mimi met toujours en valeur ses plats grâce à la compagnie qu’elle entretient, et ses enfants sont constamment dans la cuisine avec elle pour cuisiner et nettoyer. Contrairement au livre La Cuisine Provençale, le blog de Mimi a un aspect plus stylisé, mais c’est exactement ce qui lui a valu d’être suivie (ainsi que le fait qu’elle soit belle et que son mari soit photographe).

Cela m’a également rappelé la vidéo que nous avons regardée sur la tradition gastronomique française, et la façon dont elle mettait en évidence le fait que l’aspect social du repas était tout aussi important que les règles codifiées des plats et des recettes. La vidéo montrait un certain nombre de Français décrivant l’importance de cette tradition, et ils insistaient sur la notion de se réunir en famille pour profiter de la présence des autres, mais aussi pour transmettre des connaissances culturelles et des compétences de base dans la cuisine. Les enfants sont également socialisés et on leur apprend à se comporter avec les adultes, ils ne sont pas simplement mis dans un coin pour jouer.

J’ai découvert le blog de Mimi il y a plusieurs années, au lycée. J’ai adoré sa chaleur, sa cuisine, son style et ses magnifiques photographies. Mais surtout, Mimi a rendu la nourriture beaucoup plus personnelle et aimante, et c’est là, à mes yeux, la racine de la tradition gastronomique française.

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Notre sortie scolaire

Quand Prof Corbin nous a dit que nous irions à la Bibliothèque Ceccano pour une sortie scolaire, je ne savais pas qu’est-ce que ça impliquerait. J’ai imaginé un tour de la bibliothèque, poser les questions, regarder les livres. Cependant, quand nous sommes arrivés, l’homme qui travaillait là avait apporté les livres au sujet de la cuisine à la table où nous étions. Le tâche était expliquée. Nous devions choisir des livres et les analyser comme s’ils étaient les sources dans le recherche de la gastronomie française. J’ai pris le premier livre que j’ai vu, Gastronomie et boissons, livres anciens, romantiques et modernes, important collection de menus français, anglais, américains. C’était une sorte de bibliographie, une collection des livres et documents au sujet de la gastronomie, et aussi des menus internationaux. Le table vous a dit les catégories et vous pouviez trouver ces pages dans le livre pour chercher un document d’un certain siècle ou un menu d’un certain pays. Il y avait un petit paragraphe avec des informations sur chaque source. Mes pensées initiales étaient qu’il était le catalogue pour la partie gastronomie d’une bibliothèque ou d’une librairie. Cependant, après lire plus attentivement, j’ai trouvé qu’il était une liste des articles pour une vente aux enchères qui s’est passée “lundi 12 décembre 1994 à 11 heures et 14 heures.” Ce livre était un peu intéressant, mais enfin il était juste une bibliographie. Le deuxième livre que j’ai analysé était plus amusant. C’était La gastronomie, par J. Delille, la seconde édition publiée en 1807. C’était une collection de chants au sujet du dîner, de la gastronomie, de l’histoire, de la politesse, de l’étiquette, etc. Comme des poèmes épiques, les chants ont des vers très longs et difficiles à comprendre. Pour mon extrait, j’ai lu le deuxième chant, qui s’appelait “le premier service.” Il s’agit des vers fleuris sur comment servir le premier service et les différents coutumes et goûts à utiliser. L’auteur a mentionné les villes, comme Lyon, et les régions, comme l’Auvergne et la Brelle, qui se trouvent dans le sud-est de la France. Alors, je supposais qu’il venait d’autour de là. Je continue à être curieux des choses de ce livre. Je ne comprends pas le but du livre. Est-ce que vous chantez les chants au dîner? Au sujet du dîner? Pas du tout? C’est une idée bizarre pour un livre de la gastronomie. Avant cette sortie scolaire, je n’avais jamais aller à la bibliothèque pour faire des recherches avec les vrais livres. Je pense que je m’amuserais beaucoup plus si j’ai fait toutes mes recherches comme ça.

La littérature et la cuisine : une collaboration

Sans lire ce texte, de quoi penseriez-vous qu’il parle? Bien que ces longues phrases et ce format de paragraphe ne semblent pas être une recette, il s’agit, en fait, d’une recette de « Baba » tirée du « Journal des Gourmands » (1808) de Grimod de la Reynière. En lisant cette livre patrimoniale à la bibliothèque Ceccano mardi, j’étais frappée par la manière dont les recettes sont très littéraires, presque comme un roman. On était déjà introduit au lien entre la littérature et la gastronomie la semaine dernière, dans l’article “La Gastronomie” par Pascal Ory. En expliquant ce lien, Ory a écrit que “il n’en demeure pas moins que faire l’histoire de la gastronomie, c’est faire l’histoire d’une littérature” (829). Mais, c’est une chose de le lire dans un article de journal, et un autre de voir cette intersection entre la belle langue et la cuisine sur l’ancienne page devant vous. Intriguée, j’ai continué à lire ce journal pour voir quoi d’autre, je pouvais découvrir.

Ce livre étant un journal de gastronomie — étant en fait le pionnier de la presse gastronomique— j’ai pensé, à d’abord, que le livre était très exclusif, ne s’adressant qu’à une élite de personnes ayant le droit au « bon goût ». J’ai été surpris de voir à quel point le livre était une collaboration, une intersection de différentes voix dans la communauté. Les pages sont remplies de chansons, d’histoires, de poèmes et, bien sûr, de recettes. Comme explication, Grimod de la Reynière écrit: “Plusieurs Éditeurs nous ayant demandé la permission de puiser des chansons dance ce Journal, nous la leur avons accordée” (78-79). Il écrit que les exigences pour être inclus dans le journal ne sont que “Esprit, grâce et décence” (9). Avec cette observation, je ne veux pas dire que la gastronomie était accessible aux Français. Le taux d’alphabétisation extrêmement faible (en particulier parmi les classes populaires, et notamment, parmi les femmes) exclut à lui beaucoup de ce type de journalisme. Cependant, je trouve intéressant que Reynière ait compris la gastronomie comme une collaboration, une union de voix. Ses livres et journaux ont servi de publicité culinaire, partageant l’art de la gastronomie avec ceux qui pourraient y accéder. 

Cela revient à un point qu’Ory a fait dans son article de la gastronomie nécessitant une sorte d’union. Quant à “l’art” de la gastronomie, “les intérêts du cuisinier et du gastronome sont ici solidaires et, si le premier est promu artiste, le second voit sa fonction élevée au rang de la critique d’art” (829). 

Nous avons fait l’activité le lundi, en entraînant notre nez, en groupe. Nous avons eu besoin de nos camarades de classe pour nous aider à évaluer ces odeurs. Tout cela nous rappelle que l’acte de manger est intrinsèquement social.

Faire les courses aux États-Unis et à Avignon

À Bryn Mawr, je ne fait pas les courses souvent parce que je mange à la cafétéria. Bien que j’aime cuisiner, je suis contente de manger sans faire les cours parce que la nourriture est toujours chère. Mes nourritures preferes sont le pain et le fromage, alors j’étais content de trouver que ces choses sont moins chères ici. Pour trouver le bon pain frais aux États-Unis, il faut aller à la boulangerie. A Avignon, il y a du pain frais a Carrefour chaque jour et à la boulangerie et les deux options sont abordables. Pour le fromage, j’adore le chevre. Chez moi, le chevre est une friandise, mais je l’ai trouvé ici pour la moitié du prix américain. Le pain et le fromage sont des éléments importants des repas français, alors ils sont beaucoup plus abordables ici qu’aux États-Unis et cela fonctionne bien pour moi, une étudiante qui aimerait manger beaucoup de pain sans trop payer. Il y a d’autres différences culturelles à l’épicerie que je n’apprécie pas, comme il y a moins de places pour le paiement en libre-service et les boissons sont en plus petites portions, mais j’apprécie comment la culture française m’aide à acheter du fromage et du pain.

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