Grimod de la Reynière et La Révolution

Quand j’ai trouvé le livre Écrits gastronomique de Grimod de la Reynière à la bibliothèque, je me suis mise à lire ces textes du XIXe siècle que j’ai étudiés d’une manière beaucoup plus générale pour ma présentation. Au premier regard, j’étais surprise car dans mes recherches j’ai trouvé que M. de la Reynière n’est pas une personne historique connue par les Français en générale, donc je n’ai pas attendu ses œuvres de faire partie de la collection à la bibliothèque. 

Ce livre, publié en 1978, se divise en trois parties: la première traite de la biographie de de la Reynière (ayant beaucoup plus d’information sur sa vie que ce qui est disponible en ligne), la deuxième est son Almanach des gourmands (1803), et la troisième et son Manuel des amphitryons (1808). Ces œuvres mettent en relief comment, quand, quoi, où, et pourquoi manger. Après avoir déjà lu une partie de l’Almanach, j’ai décidé de me focaliser sur le préface du Manuel, plus précisément en faisant une lecture proche d’une partie qui discute de la Révolution (de 1789). Dans quelques paragraphes, il souligne le grand rôle de la Révolution en aidant à créer la gastronomie. D’abord, il décrit la famine dans le pays avant la Révolution, et comment il n’y a que peu de personnes qui avaient accès aux ressources alimentaires; de plus, il renforce l’idée que l’augmentation de la nourriture crée de plus en plus de l’art, particulièrement de l’art culinaire. Son idée principale, pourtant, est que la Révolution a sauvé les vies des personnes qui sont devenues après les cuisiniers.

Autant que j’étais surprise d’avoir vu les œuvres de de la Reynière, j’étais beaucoup plus étonnée du niveau de franchise dans son écriture. Même s’il était connu pour questionner le statu quo, il faisait partie d’une famille riche avec des origines de noblesse, les personnes qui étaient ciblées et tuées pendant et après la Révolution. En outre, on a discuté en classe comment les personnes qui avaient le plus d’accès aux livres gastronomiques – comme ceux de de la Reynière – étaient principalement les personnes riches. En pensant à ce contexte historique, je me demande si ce texte était vu par le lecteur général d’être radical, ou si après la Révolution, plusieurs personnes avaient cet avis. De plus, je me demande si la réaction générale était positive ou négative. 

Malgré ces questions, je suis contente d’avoir vu cette œuvre comme partie du patrimoine gastronomique français. 

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