En pensant de la visite aux Halles

Cette semaine, en fin de cours mercredi, on a visité les Halles d’Avignon. C’était ma première fois, donc j’étais vraiment reconnaissant de l’opportunité de se promener dans un endroit plein de produits divers et de bonne qualité. Jusqu’à ici, j’ai fait mes courses au kiosque à produits agricoles, à l’épicerie, et au supermarché, tous sur la Rue de la Carreterie près de mon logement. J’ai acheté des fruits et légumes à M.Y. Primeurs, du pain et de la nourriture en conserve à Carrefour Drive Piéton, et des petit produits en Alimentation Generale. Ce qui me donnait du mal et que j’achetais des choses aux boutiques avec différentes heures de service. De plus, j’avais envie de coordonner où je vais pour satisfaire tous mes besoins alimentaires.

Aux Halles, j’ai l’opportunité de tout trouver au même endroit en même temps. Les légumes et les fruits se trouvent près du fromage, de la viande, la pâtisserie, et plusieurs autres aliments tous offerts aux différents marchands. J’ai acheté des avocats plus doux et mûrs que celui de M.Y. Primeurs. J’ai commandé les olives frais qu’on ne peut pas trouver à Carrefour Drive Piéton. J’ai reçu meilleurs service n’importe où aux Halles en comparaison avec celui que j’ai reçu en Alimentation Générale.

Dans l’avenir, j’espère en profiter de tous ces bénéfices. Mes vieilles habitudes m’ont donné du mal dans ma vie personnelle. Avec mon ancienne routine, j’ai acheté une ou deux choses à la fois et j’avais difficulté à bien me nourrir. Mon frigo était vide et ce que je mangeais ne goûtait pas bon. Si je fais mes courses aux Halles, je pourrais acheter plus à la fois pour mieux manger.. J’aurais plus de possibilités alimentaires et je pourrais utiliser des épices, du beurre, et de l’ail en cuisinant. J’ai hâte d’essayer quelque chose de nouveau et je souhaite améliorer cet aspect de ma vie.

Mercier, les halles, et les tomates fraîches

Cet été, j’habite toute seule dans un petit studio à Avignon. Avant d’arriver ici, j’avais vraiment hâte de cuisiner pour moi-même ; planifier mes propres repas, acheter les produits qui ne sont pas accessibles aux États-Unis, et expérimenter avec des recettes étaient toutes des opportunités que je n’avais pas eu chez ma famille ou sur mon campus universitaire. Mais dès mon arrivée ici, le processus de faire les courses et la cuisine est souvent plus comme une pression constante de responsabilité et de culpabilité. D’habitude, je fais des achats au Carrefour près de ma résidence Crous, et je ne regarde que deux aspects des produits que j’achète : le prix et le nutri-score, s’il y en a un. Le défi est d’à la fois maximiser les économies et ma confiance dans la qualité des ingrédients. Normalement, le préconditionnement des fruits et des légumes à Carrefour veut dire que je prends une quantité de nourriture qui est tout à fait ridicule pour une seule personne, même si les produits peuvent rester frais pendant plusieurs jours. Contre mes objectifs originals, je me trouve en train de faire précisément ce qui détruit l’environnement et les petites entreprises agricoles en gaspillant énormément de nourriture qui aurait dû être mangée. 

Je décris tous ces défauts dans mon régime parce qu’ils me semblent beaucoup trop similaires à ce qu’a écrit Louis Sébastien Mercier dans son chapitre sur le panification, et parce que mon expérience en faisant des achats aux Halles d’Avignon m’a montré comment il est possible de manger mieux et d’être une meilleure partie de sa communauté en priorisant les ingrédients locaux et les rapports humains qui peuvent dramatiquement changer comment on pense de la nourriture qu’on achète. Mercier met l’accent sur la coûte humaine et écologique de l’obsession du pain, attirant notre attention à comment “ceux qui nous nourrissent vivent dans la disette” (p. 180). Cela est plus probablement vrai quand il s’agit des produits qui doivent traverser les frontières nationales par la route ou par la mer. Quand la nourriture vient de loin, il devient beaucoup plus difficile de deviner ses origines spécifiques et comment des personnes ou la terre peuvent avoir été exploitées pour qu’on puisse payer moins pour nos ingrédients. Un de mes premiers achats ici a été une boîte de tomates cerises, cultivées au Maroc. Je n’ai pas la connaissance de l’agriculture marocaine qui serait nécessaire pour dire exactement comment les graines de ces tomates sont devenues des tomates qui sont venues jusqu’à Provence, mais mon ignorance est l’essence du problème : quand on ne fait pas l’effort connaître sa nourriture, on ne connaîtra ceux et celles qui la produit non plus. Tout a changé pour moi le jour où j’ai décidé de faire mes courses aux halles, car chaque ingrédient que j’ai acheté était lié à non seulement une région ou ville (probablement en Provence), mais aussi à un visage, une voix, et une interaction humaine avec une personne avec une connexion plus profonde aux produits vendus qu’un.e employé.e à Carrefour. J’ai choisi mes légumes individuellement, donc je n’ai pas acheté des choses qui n’ont pas été déjà mangées. En cuisinant mon dîner après la visite des halles, j’ai mieux apprécié ce que j’avais, je n’ai pas eu de gaspillage, et j’ai pu penser aux bon moments passés en interagissant avec les vendeurs. 

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